Le Mali s’est fait remarquer sur la scène internationale suite aux deux coups d’Etat qui ont amené au pouvoir la junte militaire ayant à sa tête le colonel Assimi Goïta. Quelque temps après son arrivée au pouvoir, les assises nationales ont recommandé une période de transition de 6 mois à 5 ans, que la junte a promis de respecter. Les militaires ont par la suite suggéré une période de 4 ans.
La CEDEAO semble vouloir revenir sur sa décision
Une telle durée de transition n’a cependant pas été acceptée par plusieurs organisations internationales dont l’Union européenne ou encore la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Cette dernière avait vivement réagi en imposant des sanctions au Mali, dont la fermeture de toutes les frontières des pays membres. La CEDEAO semble cependant vouloir revenir sur sa décision. En effet, au cours du dernier sommet UA-UE qui s’est tenu à Bruxelles, le président en exercice de l’institution ouest africaine et chef de l’Etat du Ghana, Nana Akufo-Addo, a indiqué que les autres présidents de la communauté et lui projettent d’approuver une transition d’une année supplémentaire au Mali.
Neuf années de présence françaises insatisfaisantes
Notons que ces informations interviennent dans un contexte où les relations diplomatiques avec la France se sont fortement dégradées ces derniers temps. Pour rappel, le Mali a demandé aux forces françaises présentes dans le pays de partir immédiatement, estimant que les neuf années de présence de l’Hexagone ont été insatisfaisantes. Cependant, cette demande a été rejetée par la France. En marge du 6e sommet UE-UA, Emmanuel Macron a déclaré : « Nous avons annoncé la réarticulation du dispositif et il s’appliquera en bon ordre afin d’assurer la sécurité de la mission des Nations unies et de toutes les forces déployées au Mali. Je ne transigerai pas une seconde sur leur sécurité ».
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