L’ancien président américain Donald Trump n’a pas fini avec l’affaire sur l’assaut du capitole. En effet, hier vendredi 18 février 2022, le juge de Washington, Amit Mehta, a fait savoir que l’ex-locataire de la Maison Blanche pourrait être traduit en justice pour son rôle dans l’invasion du capitole menée par ses partisans le mercredi 06 janvier 2021. Selon lui, le prédécesseur de Joe Biden ne jouit pas d’immunité présidentielle dans cette affaire.
Des plaintes recevables
Le juge Mehta a fait savoir que les plaintes formulées par des élus et des policiers qui accusent Donald Trump d’avoir un rôle dans les violences qui ont éclaté au capitole et menées par ses partisans, sont recevables. Cela, du fait que les actes de Donald Trump à ce moment-là, avaient été posés dans le but de rester encore au pouvoir. «Refuser à un président l’immunité contre des poursuites civiles n’est pas une décision anodine» a relevé le juge Amit Mehta dans un texte, tout en soulignant que le tribunal « mesure bien la gravité de sa démarche ».
Donald Trump contraint de témoigner
Le juge est par ailleurs revenu sur le discours de Donald Trump avant l’assaut du capitole, estimant qu’il peut être considéré comme une invitation à une action collective. Pour rappel, les propos du juge Amit Mehta interviennent après qu’un juge ait infligé un revers à l’ancien chef de l’Etat américain. En effet, le juge new-yorkais Arthur Engoron a décidé le jeudi 17 février 2022, que Donald Trump et deux de ses enfants Ivanka et Donald Trump Jr. sont obligés de témoigner devant la justice dans une affaire de fraude impliquant le groupe familial, la Trump Organization. Cela, dans le cadre d’une enquête menée par la procureure générale de New-York, Letitia James, sur les pratiques fiscales de la compagnie.
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