« Au Bénin, notre démocratie a souffert d’une bipolarisation liée aux personnes des anciens chefs d’Etat ». C’est ce que pense le président du parti Restaurer la Confiance (RLC) Iréné Agossa. Pour lui, dans les années 1990, il y avait cette guéguerre « Kérékou – Soglo, qui a empêché l’émergence de toute autre vision politique « . Au cours de son deuxième mandat, le Général a su gérer cette adversité, ce qui a permis l’émergence de Boni Yayi, croit savoir Iréné Agossa interrogé par le journal Le Matinal. Boni Yayi, une fois au pouvoir n’a pas tiré leçon du passé et on est tombé dans la « guéguerre Yayi -Talon » critique le président du parti Restaurer la Confiance.
Des démocraties de rupture et de changement
« Donc il faut que vous soyez de Talon, ou de Yayi…(en 2023) nous, nous voulons empêcher que le parlement soit le ring de la tendance Boni Yayi contre la tendance Patrice Talon » a laissé entendre Iréné Agossa. Il poussera sa réflexion plus loin en évoquant des « démocraties de systèmes » prônées selon lui, par ces deux tendances. Boni Yayi, prônait une « démocratie de changement, et le peuple l’a combattu à travers les autres. Je veux dire le président Talon et le groupe politique qui l’a suivi, pour qu’il soit au pouvoir « . Mais en voulant combattre la démocratie du changement, les adversaires de l’ancien président béninois ont instauré la « démocratie de la Rupture ».
Les démocraties de systèmes ne « sont rien d’autre qu’une rupture démocratique »
Ces démocraties de systèmes vont encore détruire plus notre démocratie, croit savoir Iréné Agossa, persuadé que les démocraties de systèmes ne « sont rien d’autre qu’une rupture démocratique ». « Nous devons arrêter avec la rupture démocratique et restaurer la démocratie universelle avec ses principes de base » a-t-il poursuivi. L’opposant entend par principe de base de la démocratie universelle, la libre expression plurielle, ce qui induit une liberté de presse et la séparation des pouvoirs.
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