Le pouvoir Goïta au Mali reste intransigeant sur l’organisation d’une opération civile dans le pays. Au cœur des débats depuis les coups d’états : trouver un accord d’entente sur le sujet ne semble être facile ni pour la junte et encore moins pour la CEDEAO. Les dernières négociations engagées entre les deux partis ont une fois de plus été couronnées sans aucun accord aboutissant pouvant conduire à l’organisation des élections à l’intérieur du pays.
Le gouvernement malien s’est installé au pouvoir après le coup d’état d’août 2020 et celui de mai 2021. Depuis l’installation du nouveau gouvernement, plusieurs pays ainsi que des organisations ont voulu pour un retour à la normale des choses. Cependant, les gouvernants maliens ne pensent céder à rien dans leur lutte pour le bien de tout le pays. Par ailleurs, la dernière mission de la CEDEAO n’a vraiment pas été d’un très grand succès.
Le médiateur de la CEDEAO Goodluck Jonathan, ancien président nigérian, a passé deux jours à Bamako pour mener les discussions entre le gouvernement et la délégation de la communauté économique des états d’Afrique de l’Ouest. Malheureusement, la délégation a quitté le pays sans aucun accord pour le retour d’un pouvoir civil au Mali. En effet, un comité technique de la CEDEAO avait proposé une durée de transition et une date pour l’organisation des élections dans un délai compris entre 12 ou 16 mois avec l’aide d’une Autorité indépendante de gestion des élections.
Mais les autorités qui se sont engagés à tenir des élections en février 2022 ont finalement proposé une transition de quatre ans. Il faut rappeler que jusqu’au retour d’un gouvernement civil au Mali, les sanctions comme la fermeture des frontières avec le pays et l’embargo sur les échanges commerciaux et transactions financières du pays seront maintenues selon certaines sources.
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