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Pour Victor Topanou, la gestion de Talon n’a rien à voir avec celle de Yayi

Au Bénin, on entend souvent dire du côté de l’opposition que les gouvernants actuels du pays ont foulé aux pieds les principes de la Conférence nationale des forces vives de la nation de 1990. L’ancien ministre de la justice Victor Topanou reconnait que de tels discours sont entendus au Bénin. Ce qui dévoile cette « ligne de fracture » sur la « gestion de l’héritage ». Cependant, les choses ont évolué depuis les années 90. « La gestion de Soglo n’a rien à voir avec la gestion de Kérékou. De la même manière, la gestion actuelle de Talon n’a rien à voir avec la gestion de Yayi » croit savoir l’enseignant, invité de la rubrique « Sous l’arbre à palabre » du journal l’Evènement précis.

Les réalités ne sont plus les mêmes

L’homme argumente son propos en rappelant que les réalités ne sont plus les mêmes, de même que les besoins. En ce qui concerne la conférence nationale elle-même, le professeur indique qu’il s’agit de la première transition d’un régime dictatorial à un régime démocratique sans effusion de sang en Afrique francophone. Il a  ensuite évoqué les raisons de la réussite de ces assises nationales, alors que certains pays africains qui l’ont imité plus tard ont échoué. A l’en croire, il y avait une crise éducative, une crise économique, politique et institutionnelle au Bénin à l’époque. C’est celle-ci « qui a favorisé la réussite de la conférence nationale de 90 ».

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« Sur le plan social, il y a beaucoup de dégâts dont on n’a pas souvent parlé, aspects révélateurs de perte pour la société. Il y a de ces couples où les hommes autorisaient les femmes à aller se prostituer en ces temps de crise. Et toutes les fois qu’il y a conférence nationale dans les pays, qui n’ont pas connu les mêmes gravités que nous, ça n’a souvent pas marché » a expliqué l’ancien ministre de la justice du régime Yayi. En février dernier, le Bénin commémorait le 32 ème anniversaire de cette historique conférence des forces vives de la Nation.

3 réponses

  1. Avatar de Napoléon1
    Napoléon1

    Parler pour ne rien dire Monsieur Topanou.
    Dans un pays, où il n’y avait rien, où les salaires n’étaient plus payés, qui avait l’argent pour payer des prostitués?

    1. Avatar de Citoyen
      Citoyen

      Donc pour vous il n’y a que les salaries qui constituent les composantes d’une societe?

    2. Avatar de Aziz le sultan
      Aziz le sultan

      Paul ahehenou..avait certainement du blé..pour aller aux putes

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