Selon des données rendues publiques par l’Organisation des Nations Unies, les activités humaines continuent d’impacter négativement la planète. Environ 40 % des terres du monde sont désormais dégradées à cause des activités que mènent les hommes selon l’ONU. Ces effets sont plus liés aux travaux entrant dans le cadre de la production alimentaire. La situation a le mérite de faciliter également la perte d’espèces végétales et animales.
Elle participe à l’augmentation de la crise climatique en réduisant la capacité de la Terre à absorber et à stocker le carbone. On retient également que les conséquences de cette dégradation sont plus visibles dans les pays moins développés. A en croire le rapport Global Land Outlook 2, la situation pourrait davantage se dégrader si rien n’est fait. Selon les prévisions, 28 ans, la superficie de terre dégradée pourrait équivaloir à la taille de l’Amérique du Sud.
Urgence de prendre des mesures
« La dégradation des terres affecte la nourriture, l’eau, le carbone et la biodiversité. Cela réduit le PIB, affecte la santé des gens, réduit l’accès à l’eau potable et aggrave la sécheresse. », a averti Ibrahim Thiaw, le secrétaire exécutif de la convention des Nations Unies pour lutter contre la désertification. Il propose notamment des actions dans le but de sauver les meubles. Il estime qu’il faudra que les gouvernements ainsi que le secteur privé puissent investir 1,6 milliard de dollars au cours de la prochaine décennie pour restaurer la santé d’environ 1 milliard d’hectares de terres dégradées.
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