Tentative d’extorsion de fonds, faux en écritures privées et dénonciation calomnieuse. C’est du moins les motifs pour lesquels le Procureur de la République a demandé l’inculpation de Chekh Amar. Cette procédure s’inscrit dans le cadre de la plainte qui a été déposée par l’ancien ministre sénégalais Samuel Sarr. Le procureur a déjà saisi le deuxième cabinet d’instruction dirigé par le juge Mamadou Seck pour la suite de la procédure.
Des preuves…?
Toujours selon les précisions apportées par Les Echos de ce mercredi, l’ancien ministre Samuel Sarr a apporté certaines pièces qui compromettent visiblement l’homme d’affaire. Rappelons que quelques semaines plus tôt, c’est l’ancien collaborateur du président Abdoulaye Wade qui a été inculpé. Il est accusé d’abus de confiance dans une affaire de deux milliards. L’homme aurait pris les fonds auprès de Cheikh Amar en 2014.
Samuel Sarr rejette les accusations
Il avait évoqué un problème financier auquel l’ancien président sénégalais serait confronté. Aussi, une somme de 2 milliards avait été débloquée. Mais l’argent n’a jamais été rendu au principal intéressé. L’ancien ministre a pour sa part nié les faits qui lui sont reprochés. Pour lui, les fonds débloqués étaient destinés au paiement d’une dette de 7 milliards contractée par Cheikh Amar auprès d’Abdoulaye Wade. Aussi, une plante avait été déposée contre l’homme d’affaires dans ce cadre.
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