L’enquête ouverte dans le cadre du meurtre de la petite Anta Ndiaye, qui a été tuée puis abandonnée dans un bâtiment inachevé à Bargny suit son cours. Après que l’autopsie ait déterminé le moyen utilisé par le tueur, les enquêteurs sont parvenus à identifier le tueur et le mobile de ce meurtre grâce à un indice laissé sur les lieux du crime. Contrairement au cas de viol qui se termine ainsi, il s’agit dans ce cas d’un crime émotionnel.
Le 25 avril dernier, le corps sans vie d’une fillette de 8 ans nommée Anta Ndiaye a été découvert par des jeunes qui cherchaient de la ferraille. Les policiers du poste de Bargny et leurs collègues de la police technique et scientifique se sont rendus sur les lieux du crime. La Police une fois sur place a relevé des traces de blessures visibles sur son cou, au niveau de sa nuque et au niveau du menton en plus du sang qui coulait de son nez. Il était clairement question d’un meurtre très violent.
Très vite, l’autopsie effectuée sur la victime fait état « d’une asphyxie mécanique par étranglement associé à des lésions de coups et blessures par objet contondant ». Cependant, aucune trace d’agression sexuelle n’a été relevée. Une enquête a donc été ouverte par les policiers du poste de Bargny, sous la direction du chef de service, lieutenant Ba. Après quelques recherches, la police est parvenue à identifier le mobile et le coupable de ce drame. En effet, d’après les nouvelles révélations dans l’affaire, le meurtrier serait Mamadou Bâ alias « Memeu », un jeune tailleur âgé de 17 ans.
La police est remontée jusqu’à ce dernier grâce à un bonnet de bébé tombé sur la scène du crime. Ce bonnet serait pour un bébé porté par un témoin du crime. D’après les faits relatés par Libération, le bébé est celui d’une dame nommée A. Lô qui l’avait confié à sa sœur T. Mboup, une cousine de la défunte Anta Ndiaye. Elle avait rencontré le tueur qui voulait lui parler de sa petite amie, Maguette, qui avait décidé de rompre sa relation avec lui. Mais malheureusement, les choses ont mal tourné et Anta Ndiaye a payé, de sa vie, la décision de sa cousine de rompre avec son amour de jeunesse.
Interrogé par la police, T. Mboup a avoué que sa cousine a été tuée par le jeune homme devant elle. « En allant acheter du charbon avec Anta, je l’ai retrouvé dans le bâtiment. Il parlait, je l’écoutais. Anta, qui ne savait même pas de quoi on parlait, le regardait. D’un coup, il lui a demandé pourquoi il le regardait avant de sauter sur elle et de l’étrangler », a-t-elle confié aux enquêteurs.
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