Le Président Patrice Talon dans son discours du nouvel an en fin décembre 2021 a annoncé pour 2022 la revalorisation des salaires des travailleurs. Dans une correspondance, le ministre d’Etat chargé du développement, Abdoulaye Bio Tchané et président de la commission nationale de concertation a invité la Confédération Syndicales des Travailleurs du Bénin (CSTB), la Confédération des organisations syndicales indépendantes (COSI-Bénin) et la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin) à une séance de travail avec le Chef de l’Etat le mardi 26 avril 2022. Les discussions vont tourner autour de la revalorisation des salaires et du Salaire minimum interprofessionnel Garanti (SMIG). Reçu ce dimanche 24 avril 2022 sur la chaîne de télévision privée E-Télé Bénin, l’ancien ministre Sylvain Adékpédjou Akindès a proposé au gouvernement béninois d’augmenter le Smig des travailleurs.
Les discussions vont tourner autour de la revalorisation des salaires et du Salaire minimum interprofessionnel Garanti (SMIG). Reçu ce dimanche 24 avril 2022 sur la chaîne de télévision privée E-Télé Bénin, l’ancien ministre Sylvain Adékpédjou Akindès a proposé au gouvernement béninois d’augmenter le Smig des travailleurs.
« La vie est chère. Il faut reconnaître que le SMIG doit augmenter. A quel taux? C’est là qui est le problème. A quel taux, on s’engage à augmenter le SMIG. Va-t-on augmenter le point indiciaire? A quel taux ? Voilà les problèmes qui se posent » a déclaré l’ancien ministre Sylvain Akindès. Il a fait savoir qu’on peut dire que le Salaire minimum interprofessionnel Garanti est augmenté de 5%. Il a laissé entendre que le gouvernement peut affirmer aux responsables syndicaux qu’il «a fait un effort » mais, selon lui, cet «effort ne résout pas le problème » et que «la paupérisation va continuer ».
L’ancien ministre a expliqué qu’il ne peut pas savoir à priori ce que les syndicats vont obtenir de la rencontre de ce mardi 26 avril 2022 au Palais de la Marina de Cotonou avec le Chef de l’Etat. «Je me méfie d’une chose, la rencontre d’un chef avec tous les syndicats » a-t-il signifié. Pour lui, dans l’ordre des choses, les syndicats devraient discuter avec le ministère du travail d’abord dans un cadre de concertation et lorsqu’«il y a des points d’achoppement, en ce moment-là » le Chef de l’Etat intervient pour décanter la situation. Il a incité qu’il ne va pas «suivre cette méthode –là » et qu’il «aura du mal à obtenir un accord ».
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