Le président par intérim du Burkina Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a déclaré que la période de transition de trois ans pourrait être révisée en fonction de la situation sécuritaire, rapporté ce samedi l’agence Reuters. C’est dans la journée d’hier vendredi que le dirigeant burkinabé a déclaré vendredi que la durée initialement prévue pourrait être révisée si la situation sécuritaire s’améliore.
Au cours de ces dernières années, le Burkina Faso, pays d’Afrique de l’Ouest est confronté à une récurrence des attaques de groupes liés à Al-Qaïda et à l’État islamique qui ont tué des milliers de personnes et déplacé plus de 1,7 million de personnes. « Plus tôt nous parviendrons à enrayer cette situation, plus tôt nous commencerons un retour à un ordre constitutionnel normal« , a déclaré Damiba dans un discours à la nation. Les militaires, qui ont pris le pouvoir lors d’un coup d’État en janvier, ont résisté aux pressions des dirigeants ouest-africains pour raccourcir le délai des élections à moins de trois ans.
Dans la journée d’hier, nous vous annoncions que comme le Mali, les dirigeants burkinabès ont rejeté la proposition de la CEDEAO. « Le gouvernement du Burkina Faso ne subit qu’un seul délai. Celui de bien faire les choses, celui d’agencer son action conformément aux réalités du terrain, en toute objectivité avec la plus grande prudence et le plus grand réalisme possible. Ce qui nous dicte notre action, c’est vraiment le terrain, c’est vraiment l’opérationnel, et c’est le contexte dans lequel le Burkina Faso est plongé » a affirmé le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo.
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