C’est une lourde peine qui est tombée pour un enseignant ayant abusé sexuellement de 13 élèves d’une école islamique. Il s’agit en effet de Herry Wirawan, un enseignant qui a violé ces dernières et mis enceintes au moins huit d’entre elles. Pour ces faits, l’homme âgé de 36 ans a été condamné à mort ce lundi 04 avril 2022. Durant le procès, il avait été déterminé que le mis en cause avait sexuellement abusé, pendant cinq ans, de ces filles issues de familles pauvres et qui bénéficiant d’une bourse d’études.
Le parquet avait requis la peine de mort et la castration chimique
L’affaire a par ailleurs éclaté en 2021, lorsque la famille d’une élève est allée dénoncer l’enseignant aux autorités. Celle-ci, une adolescente, était en effet enceinte de son enseignant. Toujours au cours du procès, Herry Wirawan, qui avait visiblement reconnu les faits, avait demandé la faveur de la cour afin qu’elle lui donne la possibilité d’élever ses enfants. Cependant, cela lui a été refusé. Notons que dans cette affaire, le bureau du procureur qui avait requis la peine de mort et la castration chimique, avait fait appel. L’appel a été accepté par la Haute Cour de justice de Bandung, dans la province du Java occidental. Dans un communiqué publié sur son site, cette dernière avait indiqué qu’elle condamne l’accusé à la peine de mort.
La castration chimique adoptée au Pakistan
Pour rappel, ce n’est pas la première fois qu’une affaire de viol fait la une des journaux dans un pays à majorité musulmane. L’année dernière, les élus pakistanais avaient pris la décision de punir sévèrement les violeurs récidivistes. Le 17 novembre 2021, les députés avaient adopté une loi qui autorise la castration chimique de ces derniers. Avant son adoption, le projet de loi avait été qualifié de « cruel et inhumain » par Amnesty International. « Au lieu d’essayer de détourner l’attention, les autorités devraient se concentrer sur le travail crucial des réformes qui s’attaqueront aux causes profondes de la violence sexuelle et donneront aux survivants la justice qu’ils méritent » avait estimé cette dernière.
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