Pour une meilleure protection des enfants, la ministre des affaires sociales et de la microfinance en fait une préoccupation majeure. Dans un communiqué en date du 4 mai 2022 , Véronique Tognifodé rappelle que toute personne qui trouve un enfant nouveau-né est tenu d’en faire la déclaration à l’officier de l’Etat civil du lieu de la découverte pour l’établissement de son acte de naissance dans les conditions prévues par la loi. Reçue ce mercredi 11 mai 2022 dans l’émission «Bonjour le Bénin» de Radio Bénin, l’ancienne ministre, Magistrate à la retraite et membre de l’Association Internationale des femmes juges (AIFJ), Claire Houngan Ayémona a évoqué les causes qui sont à la base de l’abandon des nouveaux-nés.
La Magistrate à la retraite a déclaré d’abord que «rien ne saurait justifier le rejet d’un enfant dans la rue ».Selon elle, il y a plusieurs facteurs qui sont à la base de cet abandon. Elle a fait savoir qu’«il y a souvent que les parents soit n’existent pas c’est le cas des orphelins» ou bien «des enfants dont la paternité n’a pas été reconnue par les géniteurs» et que ces derniers «se retrouvent seuls à la charge des mamans qui à un moment donné aussi» les abandonnent.
L’ancienne ministre a affirmé que «dans la famille, on ne trouve pas vraiment quelqu’un pour la prise en charge de circonstances», ces enfants se retrouvent après dans la rue. Mais les bébés qu’on retrouve dans la rue sont souvent « des enfants issus des grossesses non désirées ou des viols ou des mineures qui sont elles-mêmes sous la responsabilité de quelqu’un».
Ces mineures, selon Claire Houngan Ayémona, «se retrouvent avec une grossesse» et elles «commencent par penser à un av0 rtement qui ne marche pas et puis après elles préparent leur coup ou soit accoucher dans des latrines ou à des lieux solitaires où l’enfant n’a aucune chance de survivre». La Magistrate à la retraite a laissé entendre que «celles qui ont un peu plus de cœur accouchent normalement et décident de déposer l’enfant quelque part où des passants peuvent les sauver ». Ces quelques facteurs, pour l’ancienne ministre, «font que nous assisteront dangereusement encore à des enfants qui sont abandonnés pendant que d’autres familles régulièrement constituées cherchent des enfants et Dieu ne leur en donne pas».
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