De nouvelles accusations d’abus pèsent sur des forces russes qui pourraient appartenir à la compagnie privée de sécurité Wagner. En effet, l’organisation internationale de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) a publié ce mardi 03 mai 2022, un rapport qui soulève des crimes perpétrés par les forces russes, il y a quelques années. D’après l’institution, il s’agit de forces militaires liées au gouvernement russe, qui ont de façon sommaire battu, torturé et exécuté des civils en République Centrafricaine en février 2019 et en novembre 2021.
L’organisation détient des preuves
Dans une interview accordée au média français RFI, Lewis Mudge, directeur Afrique centrale pour HRW, a déclaré que : « Les Centrafricains sont très capables de distinguer les forces étrangères d’un autre pays comme la France, par exemple, et les forces qui parlent russe, qui circulent avec des véhicules russes, qui portent les mêmes tenues que les soldats russes qui se trouvent à Bangui ou bien à Berengo ». Par ailleurs, il a fait savoir que l’organisation détient des preuves sur les faits qu’elle reproche aux forces en question, tout en évoquant des exécutions ayant eu lieu le 28 juillet 2021 au nord de la ville de Bossangoa.
« C’est des exactions et la limitation des libertés publiques »
A en croire le HRW les victimes n’étaient pas armées. Pour rappel, le rapport du HRW intervient plusieurs semaines après des accusations contre Wagner et les forces armées maliennes au Mali. En dépit des démentis faits par les autorités maliennes sur ce sujet, la France avaient parlé d’exactions également commis par ces derniers, dont Wagner. « Tous les éléments que nous avons montrent que la présence de Wagner au Mali, c’est des exactions et la limitation des libertés publiques » a déclaré le chef de la diplomatie française dans un communiqué, auquel se sont joint les autorités américaines, qui ont réclamé une enquête.
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