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Bébé mort à la crèche au Sénégal : l’enquête bientôt terminée

Photo de Tingey Injury Law Firm - Unsplash

Le décès de S Dia, un bébé de 10 mois survenu à la crèche La Cigogne Bleue au Sénégal fait partie des tous premiers dossiers de drame liés aux failles des hôpitaux du pays depuis un certain temps. L’enquête en cours depuis décembre 2021 après la mort de l’enfant est sur le point d’être bouclée par le juge en charge de l’affaire. Toutes les parties impliquées dans le dossier sont désormais auditionnées et confrontées et à défaut d’une apparition de nouveaux éléments dans l’affaire, le juge rendra son verdict incessamment.

Perçus par certains comme un signal aux autorités sur les insuffisances sur le plan sanitaire, la mort du bébé de 10 mois à la crèche la Cigogne Bleue du Sénégal a été le tout premier sur la liste des décès de nourrisson. En effet, depuis novembre dernier, les drames ne font que se suivre comme par exemple : la mort d’un bébé à l’hôpital Kaolack, un autre survenu à la Clinique des Madeleines et enfin le plus lourd de tous, celui des 11 bébés de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy de Tivaouane.

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D’après les faits, en novembre dernier, le père de S Dia l’aurait déposé à la crèche alors qu’il était en parfaite santé. Mais avant la fin de la journée, le bébé de 10 mois a été déclaré mort après avoir été conduit au Samu Municipal sur les deux voies de Liberté 6. À la suite de l’autopsie effectuée sur le corps, les médecins légistes ont conclu à une mort par « asphyxie secondaire causée par une fausse route alimentaire ». Mais le père de la victime par contre évoque une « négligence de la part du personnel médical ». L’affaire ayant été portée devant la justice, la directrice de la crèche Yacine Sène et une de ses employées, ont été inculpées pour homicide involontaire.

La directrice a finalement été mise en liberté malgré la colère et le mécontentement des parents. La semaine dernière, le magistrat instructeur est passé aux auditions et le juge d’instruction a procédé à la confrontation entre les parties. Face à l’accusation qui prend pour unique responsable de la mort de l’enfant, le personnel médical impliqué et la directrice, la directrice de l’établissement a essayé de clamer son innocence et et celle de son personnel. Entendue pour la toute première fois depuis le début de cette affaire, Yacine Sène et ses employées pourront retrouver la liberté, si le procureur de la République ne fait pas la demande d’un réquisitoire supplétif. Car, après cet acte d’instruction suivi de la confrontation entre les parties, l’enquête est quasiment bouclée et il ne revient désormais qu’au juge de voir s’il doit faire une ordonnance de renvoi ou de non-lieu.

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