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Bénin : Joël Atayi Guèdègbé demande l’apurement du fichier électoral

L’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) est chargée de la réalisation de la Liste électorale informatisée (LEI) qui sera utilisée pour les élections législatives du dimanche 08 janvier 2023. Mais ce qui tient à cœur à l’expert en gouvernance et acteur de la société civile, Joël Atayi Guèdègbé, c’est  l’apurement du fichier électoral. Reçu ce lundi 30 mai 2022 dans l’émission « Actu Matin» de la chaîne de la télévision privée Canal 3 Bénin, l’expert en gouvernance a tiré l’attention du Gestionnaire – mandataire de l’Anip sur cet état de chose.

L’acteur de la société civile a déclaré que l’apurement du fichier électoral «est à la fois politique et technique » et dans une  certaine mesure « juridique» et que «c’est l’éternelle question des défunts ». Il a affirmé qu «une étude de l’INSAE , l’institut de la statistique a établi scientifiquement quand même à plus de 500 mille le nombre de personnes défuntes qui traînent toujours qui sont susceptibles d’être encore dans le fichier électoral » 

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L’expert en gouvernance a fait savoir que «quel que soit ce que les magistrats voudraient comme honoraire pour tourner les audiences foraines parce que délivrer un certificat, il faut d’abord partir d’un certificat de décès, constater effectivement le décès comme on parle de naissance de quelqu’un ».  C’est pour cela, selon lui, «il faut constater le décès mais pour un certificat de décès ça veut dire qu’il faut prendre un jugement date de décès, un jugement supplétif comme on en fait  pour la naissance». 

Pour Joël Atayi Guèdègbé, cela  nécessite l’intervention du magistrat. « Nous n’avons pas des tonnes, comment est-ce qu’on va organiser cela pour que la magistrature se rende disponible, ne coûte pas trop cher et pour nous débarrasser définitivement de cette épine là et que la fiabilité de la liste ne souffre plus de ces incohérences-là » a-t-il expliqué. Il a tenu à  préciser que «c’est  fixé, c’est prévu dans les différentes lois mais on ne se donne jamais aucun moyen de régler ces problèmes-là ». Il a rappelé que «même pour la dernière élection présidentielle, on a eu un flottement qu’on ne devrait jamais avoir sur le nombre d’inscrits ».           

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