Renaissance, parti au pouvoir en France, envisage de rédiger un projet de loi pour inscrire dans la Constitution le droit à l’avortement suite à la décision de la Cour suprême des États-Unis d’annuler les garanties fédérales dans ce domaine. C’est ce qu’a annoncé samedi Aurore Bergé, présidente du groupe du parti à l’Assemblée nationale.
Selon elle, cette décision est « catastrophique pour les femmes dans le monde: vous avez une femme qui meurt toutes les 9 minutes parce qu’un avortement a été mal pratiqué, de manière non sécurisée« . « Cela appelle aussi à ce que nous prenions en France des dispositions pour qu’on ne puisse pas avoir demain des revirements qui pourraient exister. C’est la raison pour laquelle, dès aujourd’hui, avec mon groupe nous allons déposer une proposition de loi constitutionnelle pour inscrire le respect de l’IVG dans notre Constitution« , a-t-elle déclaré sur France Inter.
Pour rappel, la Cour suprême des États-Unis a annulé la décision adoptée il y a 50 ans, selon laquelle les autorités fédérales du pays garantissaient le droit à l’IVG. Cela signifie que les normes dans ce domaine seront désormais établies par les autorités de chaque État. Selon les informations du New York Times, l’interdiction des avortements est déjà entrée en vigueur dans huit États. Le président américain Joe Biden a dénoncé la décision de la Cour suprême et appelé le Congrès à adopter une loi fédérale garantissant le droit à l’IVG.
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