L’affaire de l’assaut sur le capitole, aux Etats-Unis, continue de faire la une des journaux. En effet, l’ancien président américain Donald Trump s’est retourné contre sa fille Ivanka, qui n’avait pas témoigné en sa faveur, devant le House Select Committee, qui enquête sur l’attaque du capitole menée par les partisans de l’ancien locataire de la Maison Blanche le 06 janvier 2020. Cette dernière avait notamment soutenu les propos de l’ancien ministre de la justice Bill Barr, qui avait indiqué qu’il n’y avait pas de fraude suffisante pour annuler la présidentielle de 2020.
« Les preuves n’étayaient pas les affirmations du président Trump »
Une partie des dires de la fille aînée de Donald Trump avait été diffusée, par la représentante républicaine et membre de la commission d’enquête, Liz Cheney, devant les législateurs et le grand public. « De nombreux membres du personnel de la Maison Blanche du président Trump ont également reconnu que les preuves n’étayaient pas les affirmations du président Trump », a-t-elle déclaré avant d’ajouter : « Voici la fille du président, commentant la déclaration de Bill Barr selon laquelle le ministère [de la Justice] n’a trouvé aucune fraude suffisante pour annuler l’élection ». Quelque temps après la diffusion de ce témoignage, les propos d’Ivanka Trump ont été rejetés, hier vendredi 10 juin 2022, par son père.
Elle essayait juste d’être polie « envers Bill Barr »
Sur sa plateforme Truth Social, ce dernier a laissé voir qu’ : « Ivanka Trump n’a pas été impliquée dans l’examen ou l’étude des résultats des élections ». Pour l’ancien chef de l’Etat, sa fille avait autrefois effectué des vérifications sur la question, tout en soulignant qu’elle essayait juste d’être polie « envers Bill Barr et son poste de procureur général ». Pour rappel, les propos de Donald Trump interviennent après qu’il ait été accusé de tentative de coup d’Etat, toujours dans l’affaire de l’attaque du capitole. Une audience avait été ouverte sur cette question, le jeudi 09 juin 2022 et plusieurs médias internationaux dont la BBC avaient annoncé que le prédécesseur de Joe Biden avait fait l’objet de cette accusation, par la Commission d’enquête chargée de se pencher sur cette affaire. D’après le média britannique, le républicain a qualifié l’audience de « canular politique ».
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