Alors que l’ONU a accepté de prolonger de 12 mois la mission de ses forces au sein de la MINUSMA au Mali, de nouveaux différends apparaissent à l’horizon. D’après la Minusma, l’armée malienne a commis 320 violations des droits humains entre janvier et mars 2022. Des accusations rejetées par les autorités maliennes. L’ONU a souhaité lancer une enquête avec l’autorisation des responsables maliens. Une autorités refusée il y a quelques heures.
Devant le Conseil de sécurité, l’ambassadeur du Mali, Issa Konfourou a signalé que son pays n’était « pas en position de garantir la liberté de mouvement pour les enquêtes de la Minusma sans l’accord préalable du gouvernement… Le Mali n’entend pas se plier à ces dispositions en dépit de leur adoption par le Conseil de sécurité« , a-t-il affirmé. Pour rappel, le Mali a refusé un appui de la France aux forces de l’ONU. Le pays entretient des relations très compliquées avec Paris après les propos désobligeants des autorités françaises y compris de l’ancien ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. « Il n’existe actuellement aucun cadre politique, et encore moins juridique, qui permette à la France de mener une action militaire sur le territoire malien« , a déclaré le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop.
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