Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré ce vendredi que les accusations formulées contre lui dans l’affaire du vol d’une importante somme d’argent depuis sa ferme il y a deux ans visaient à intimider et disloquer le gouvernement du pays, selon la chaîne locale SABC. « Cette affaire a été montée pour m’intimider, détruire le gouvernement et le parti au pouvoir« , a-t-il affirmé, ajoutant qu’il continuerait à exercer son devoir « dans la reconstruction économique du pays« . Il s’est rendu ce vendredi au congrès du Parti communiste sud-africain pour prendre la parole devant les délégués sur les questions économiques.
En marge du congrès, Cyril Ramaphosa a souligné qu’il avait toutes les réponses aux accusations formulées contre lui, mais n’avait pas l’intention de les dévoiler au public, l’enquête n’étant pas encore achevée. Il a ajouté qu’il avait accepté de collaborer pleinement et était prêt « à assumer la responsabilité« . La président est visé par une plainte déposée début juin par l’ex-chef du renseignement sud-africain, Arthur Fraser, qui l’accuse d’avoir dissimulé un cambriolage datant de 2020, au cours duquel l’équivalent de 4 millions de dollars auraient été volés. (Tass)
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