Covid long : Des chercheurs émettent des hypothèses sur ses origines

La pandémie relative au nouveau coronavirus continue de faire objet de certaines recherches qu’effectue la communauté scientifique. On retient d’une étude réalisée par le professeur David R Walt et ses collègues de la Harvard Medical School que des protéines Sars-CoV-2 ont été détectés dans le sang de près de 70% de personnes enquêtées et qui avaient été diagnostiqués positives au Covid-19, 12 mois plus tôt. Ils examinent en effet si les réservoirs de virus «cachés» dans le corps contribuent au long Covid.

L’étude qui n’a pas voulu être formelle a émis des hypothèses selon lesquelles le virus logé dans une partie de l’organisme notamment dans l’intestin de ceux qui en ont souffert peut être à la base d’un long Covid. « La demi-vie de la protéine de pointe dans le corps est assez courte, donc sa présence indique qu’il doit y avoir une sorte de réservoir viral actif », a fait remarquer le scientifique. « Je ne vois pas personnellement de mécanisme par lequel la protéine de pointe pourrait persister pendant de longues périodes sans que le virus [soit présent] », a ajouté le Dr Amy Proal, microbiologiste à la PolyBio Research Foundation.

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Des recherches antérieures

On retient également que, l’étude menée par le professeur David R Walt et ses collègues de la Harvard Medical School a été motivée par des recherches antérieures de ses collègues. Ceux-ci ont identifié du matériel génétique du virus Covid (ARN viral) dans des échantillons de selles d’enfants atteints du syndrome inflammatoire multisystémique. D’autres chercheurs ont tout de même remarqué que, le virus était toujours présent chez certains patients qui ne sont plus positifs au Covid.

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