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Décès d’Idrissa Goudiaby au Sénégal : une nouvelle autopsie contredit la version officielle

photo d'illustration

Les circonstance du décès de Idrissa Goudiaby continuent au Sénégal de faire polémique. La dépouille mortelle de ce manifestant décédé dans la commune de Zinginchor dans le cadre de la manifestation interdite de Yewwi Askan Wi a une fois encore fait objet d’une autopsie. Selon les informations rapportées par Libération, les résultats de cette deuxième analyse contredisent les premières conclusions. La thèse que défendait la famille du disparu a par contre été confirmée par la nouvelle.

La thèse d’arme à feu confirmée

«Les lésions présentées par monsieur Idrissa Goudiaby sont compatibles avec une mort violente par arme à feu avec orifice d’entrée endo-buccal commissural droite et orifice de sortie massétéro-parotidien droit responsable d’un choc hémorragique et du décès», a fait savoir la deuxième autopsie. La nouvelle autopsie avait été réalisée par trois experts désignés par l’Ordre des médecins, sur demande du procureur de Ziguinchor.

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La 1ère autopsie évoque une arme blanche

Le premier rapport d’expertise medico-légale concernant le nommé Idrissa Goudiaby indiquait qu’il s’agit « d’une mort violente par choc hémorragique suite à une plaie pénétrante du cou causée par une arme blanche contondante et tranchante comme une hache ou un sabre ». Cette version avait formellement été rejetée par la famille dès le début de l’affaire. Rappelons que le taximan est décédé à Ziguinchor le jour de la marche interdite de Yewwi Askan et Wi, le 17 juin dernier.

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