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Infibulation : une pratique de discrimination sexuelle dramatique

L’infibulation est le grattage complet du vagin et de sa couture pour empêcher la fille d’avoir des relations sexuelles. Le vagin est scellé, en laissant juste un petit trou à la fille pour qu’elle ait ses règles ou urine. Les informations nécessaires quant à cette pratique traditionnelle dramatique ont été livrées sur ‹‹Savez Vous›› de Dr.Auguste. Les mutilations sexuelles féminines recouvrent toutes les interventions incluant l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre lésion des organes génitaux féminins qui sont pratiquées pour des raisons non médicales.

L’infibulation (dérivé de fibule, agrafe) est une mutilation génitale consistant en une suture de la majeure partie des grandes ou des petites lèvres de la vulve, ne laissant qu’une petite ouverture pour que l’urine et les menstruations puissent s’écouler. Elle est habituellement pratiquée sur une adolescente prépubère dans le but de lui empêcher tout rapport sexuel vaginal. Pendant cette période, les jambes de la jeune fille restent attachées et elle est empêchée de bouger.‹‹ Ils attachent leurs jambes avec une corde pendant des jours pour que la plaie puisse guérir. Il faut généralement 15 à 40 jours pour que la plaie guérisse.›› En fait, les points de suture sont censés être rouverts par le future mari le soir du mariage afin qu’il puisse avoir des relations intimes avec elle. Ainsi, la jeune femme est soumise à une douleur inestimable à l’ouverture des points de suture simultanée à un acte sexuel.

Cette intervention est le plus souvent pratiquée par des circonciseurs traditionnels, qui jouent souvent un rôle central dans les communautés, notamment en tant qu’accoucheurs. Dans de nombreux endroits, les mutilations sexuelles féminines sont pratiquées par le personnel médical du fait de la croyance erronée selon laquelle l’intervention est moins dangereuse lorsqu’elle est médicalisée. Les mutilations sexuelles féminines ne présentent aucun avantage pour la santé et sont préjudiciables à bien des égards aux jeunes filles et aux femmes.

Elles comportent l’ablation de tissus génitaux normaux et sains ou endommagent ces tissus et entravent le fonctionnement naturel de l’organisme féminin. D’une manière générale, plus l’intervention est importante (correspondant ici à la quantité de tissus endommagés) plus les risques augmentent. Cependant, toutes les formes de mutilations sexuelles féminines sont associées à un risque accru pour la santé. Les conséquences immédiates sont notamment: douleur violente ; saignements excessifs (hémorragie) ; gonflement des tissus génitaux ; fièvre ; infections, telles que le tétanos ; problèmes urinaires ; problèmes de cicatrisation de la blessure ; lésions des tissus génitaux adjacents ; état de choc ; et le décès de la victime.

Les complications à long terme sont notamment : des problèmes urinaires (miction douloureuse, infections des voies urinaires) ; des problèmes vaginaux (pertes vaginales, ulcération, vaginose bactérienne et autres infections) ; des problèmes menstruels (règles douloureuses, difficultés d’écoulement du sang menstruel, etc.); des problèmes liés aux tissus cicatriciels et chéloïdes; des problèmes sexuels (douleur pendant les rapports sexuels, diminution du plaisir sexuel, etc.); un risque accru de complications lors de l’accouchement (accouchement difficile, hémorragie, césarienne, nécessité de réanimer le nourrisson, etc.) et de décès des nouveau-nés.

Les complications immédiates peuvent être douleur violente, choc, hémorragie, tétanos ou septicémie (infection bactérienne), rétention d’urine, ulcération génitale et lésion des tissus génitaux adjacents. Les mutilations sexuelles féminines sont internationalement considérées comme une violation des droits des jeunes filles et des femmes. Elles sont le reflet d’une inégalité profondément enracinée entre les sexes et constituent une forme extrême de discrimination à l’égard des femmes. Elles sont presque toujours pratiquées sur des mineures et constituent une violation des droits de l’enfant. Ces pratiques violent également les droits à la santé, à la sécurité et à l’intégrité physique, le droit d’être à l’abri de la torture et de traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi que le droit à la vie lorsqu’elles ont des conséquences mortelles.

Une réponse

  1. Avatar de nn mais vrm
    nn mais vrm

    nn mais je vous jure

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