Les élections législatives au Sénégal se dérouleront le 31 juillet prochain. À cet effet, le comité de médiation baptisé ’’Forces Vives’’ à travers un communiqué ce mardi 26 juillet 2022, invite les coalitions en lice à œuvrer pour un vote pacifique.
Dans un communiqué, les ‹‹Forces Vives›› appellent ‹‹ les coalitions engagées à préserver la paix sociale en vue de permettre l’exercice du droit de suffrage dans un climat de sérénité le jour du scrutin››.
Il s’agit de huit coalitions au total. Ce comité de médiation a lancé son appel compte tenu des multiples incidents qui ont caractérisé la campagne électorale. Il n’a pas manqué d’exprimer sa désapprobation quant à cette situation. Par le biais du document signé par Alioune Tine, fondateur de Afrika Jom Center, le président du COSCE, Babacar Guèye, le président du Club des Investisseurs, Babacar Ngom, l’administration électorale est invitée à garantir le bon déroulement du scrutin dans les meilleures conditions matérielles et dans la transparence, conformément aux valeurs et traditions démocratiques du Sénégal.
Également, les huit coalitions en lice sont appelées à ‹‹accepter le verdict des urnes et à user des voies légales de recours en cas de contestation de la régularité des opérations électorales››.‹‹ Conscient des exigences et enjeux démocratiques, du rôle pivot du Sénégal dans la stabilité de la sous-région, le Comité invite tous les acteurs du processus électoral et de la classe politique à engager dès à présent une réflexion pour le renforcement du système électoral et politique sénégalais››.
Pour les ‹‹ Forces Vives››, l’évaluation du processus électoral fait partie des nombreux défis à relever, vu la crise enregistrée lors de la période préélectorale au mois de juin. A cela se greffent la révision du Code électoral, la réactualisation du pacte républicain et la mise en place d’un cadre permanent de dialogue politique ouvert à tous. Notons que le comité ‹‹Forces Vives›› est composé d’organisations de la société civile, de religieux, de membres du secteur privé et de syndicalistes.
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