La situation relative au contingent de 49 soldats ivoiriens arrêtés au Mali continue d’occuper l’actualité. En effet, alors que la Côte d’Ivoire indique que les soldats étaient en mission de maintien de la paix des Nations unies, la Minusma, l’organisation internationale n’a pas confirmé cette thèse. Selon des précisions apportées par Rfi, les équipes n’étaient pas considérées comme des éléments nationaux de soutien (NSE) par les Nations unies, et pour l’organisation.
Les troupes ne sont pas de la Minusma
« Les troupes ivoiriennes n’appartiennent pas aux forces de la Minusma. Une requête de la Côte d’Ivoire, pour déployer des éléments nationaux de soutien a été approuvée en 2019. Cependant, aucune troupe n’a été déployée sous cette convention depuis ce moment-là. Nous encourageons vivement les deux pays à travailler ensemble pour résoudre la situation et permettre la libération des troupes détenues. », a clairement déclaré le porte-parole des Nations Unies Fahran Faq selon des propos rapportés par la radio française.
Du côté de la Côte d’Ivoire, les autorités de la Défense insistent et martèlent que les militaires sont bel et bien d’une mission de la Minusma. Elles font notamment savoir que déjà sept éléments nationaux de soutien (NSE) se sont déjà succédés sans le moindre problème.
Une vaine polémique selon la Côte d’Ivoire
« Le MOU signé avec l’ONU nous autorise à détenir des armes, pour nous protéger et protéger les installations qui nous abritent, et je vous rappelle quand même qu’il s’agit des terroristes au Mali. Le transport de ce matériel a été effectué conformément à la réglementation, soit un avion pour le personnel et un autre pour les armements et munitions. Ils n’ont donc pas débarqué avec des armes en mains, et, habillés en uniformes, ils n’ont nullement caché leur identité. Toute cette polémique ne devrait donc pas avoir lieu. », a déclaré pour sa part le colonel Guézoa Mahi Armand, conseiller aux Opérations extérieures du chef d’État-major général des armées.
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