On peut encore sourire dans ce monde… tristement

Photo de Frank Busch - unsplash

Il est parfois des choses qui peuvent prendre des couleurs et des apparences réjouissantes, alors qu’elles ont ou avaient bouleversé tant d’ordre et même créé tant de désordres (au pluriel !) dans tant et tant de vie. C’est le cas pour plusieurs événements de l’actualité récente. Quoiqu’il convienne de souligner la différence des funérailles des Lumumba d’avec les soubresauts qui agitent la France avec ses élections et les airs pérennes de famine – soufflant sous nos contrées depuis des décennies- qu’engendre la douce folie de Vladimir POUTINE. Et à dire vrai, l’effroyable spectacle que nous offre ce chef de guerre sans autre grade que celui d’être à la tête d’un Ancien Empire, bénéficie d’une distribution médiatique que n’ont pas connue le COVID-19 avec ses anciens et nouveaux variants. Aussi pourrait-on évoquer la FIN du Gag, une mauvaise plaisanterie, s’agissant de la restitution du seul reste de Patrice Lumumba. Si l’on ose prendre pour un cas heureux l’effort fait pour rendre ce Valeureux Fils du contient à sa Terre Natale.

La fin des errements concernant Patrice Lumumba

Globalement, les rites d’adieu à nos morts, dans cette Afrique parfois si uniforme et si ressemblante à elle-même produisent quatre effets. Un effet général pour et sur la famille. Voir et savoir que ceux qui nous quittent doivent rejoindre leur dernière demeure. Un effet particulier pour les parents, les connaissances, tous ceux qui ont un soulagement même dans la peine et l’affliction de penser, et ceci depuis bien longtemps dans nos familles, que le défunt rejoint la demeure de nos ancêtres.
Un effet très spécial pour ceux qui dans nos familles connaissent et reconnaissent l’exigence et la solennité de ces rites funéraires transmis de génération en génération.

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Enfin un effet sacré, une sorte d’au revoir concernant la personne qui part. Et surtout un ultime geste de témoignage, un signe de respect de la tradition faite en direction de ceux qui nous ont précédés et qui reçoivent le défunt auprès d’eux.
C’est en cela que les reliques de ce Grand Fils du Congo ont eu deux impacts comme une sorte de soulagement voire de satisfaction. Il retourne enfin sur sa TERRE, soixante et une années après en être atrocement arraché. Un si long temps après sa disparition. LUI qui avait déjà rejoint l’Honorable Cour des GRANDS HEROS de l’AFRIQUE.

L’ivresse de la presse s’est lourdement attardée sur la question de la « dent » de Lumumba. Détail futile et même inutile. Comme c’est souvent le cas où le sensationnel l’emporte sur la réflexion nécessaire et indiscutable. Si seulement la Belgique avait eu le courage et l’honnêteté d’avouer ce forfait, ce crime plus tôt, à temps ! Voici le véritable questionnement.
 Tout a été dit de cet homme,  sur son héroïsme et son patriotisme. La sobriété des éloges prononcés à la levée de corps de ce nationaliste à Bruxelles a mis plus en lumière les hommages faits par sa fille que les excuses plus que tardives des autorités belges.

C’est en cela que ce drame qui finit sur une note pareille nous quelque peu d’aise et de ravissement. Une autre chose de presque réjouissante sur cette PLANETE qui, elle, ne semble pas tourner comme auparavant, c’est que les centres d’intérêt changent malgré tout. Mais, plus ça change, plus c’est la même chose. Hier et avant-hier, le COVID. Cela devrait nous rendre plus raisonnable.
Que nenni ! On n’a même pas encore dit de quoi il s’agissait. Rien de définitif à son sujet.

Que NOUS disent Le COVID et ses  Descendants?

Pourquoi et comment la partie la plus vulnérable de notre monde s’est le mieux tirée de cette histoire de PANDEMIE. Surtout pourquoi les trois quarts des ressources de la planète n’arrivent pas à nourrir ceux les détiennent. Et pourquoi surtout quelque vingt pour cent des individus de la Terre possèdent toutes les richesses de ce monde. Les NAÏFS pensaient avec cette histoire de PANDEMIE que l’Homme va s’interroger, supputer, se remettre en question, remettre en question la vie d’avant. Ne serait-ce que le temps comparable à celui s’écoulant entre deux Vagues du fameux VIRUS. Mais pas du tout ! Et certains disaient au plus fort de la PANDEMIE qu’il faudra vivre autrement. Si on s’en sort. On s’est remis, disons-le à moitié, dès les premiers temps de soulagement, à échafauder les mêmes plans de vie, à monter ou remonter des projets identiques à la période d’avant le sinistre.

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On a peine raté l’occasion de réfléchir sur la vie à mener après la terrible parenthèse de la PANDÉMIE. Et plutôt de bien voir ou de bien comprendre comment vivre avec le Virus, sans mourir sous les effets des multiples vaccinations. D’ailleurs, on nous annonce le retour d’une énième Vague alors qu’on n’a même pas eu le temps de finir avec le Virus et ses nombreuses descendances.  Et, déjà  la crainte de voir la Planète être emportée sous l’effet des bombes nucléaires a remplacé toutes les peurs de la Pandémie. Tout comme si on venait de sortir  d’une belle et heureuse période pour le genre humain. D’ailleurs le VIRUS n’a pas dit son dernier mot et est loin d’avoir fat ses derniers morts. Seulement, à peine a-t-on parlé de répit concernant la PANDEMIE  que les démons habituels qui habitent le genre humain ont fait leur retour ou ont refait surface.

Une personne, une seule, nous fait-on croire, mais POUTINE, ne l’atteste-il pas soi-même, voudrait renverser l’ordre du monde. Et il a trouvé un alibi pour ce faire et a trouvé justement l’HOMO CIRCUS SELENSKY à portée de canons et de missiles.

POUTINE, pour remplacer les années  COVID

L’Ukrainien permet à l’ogre Russe de faire ce dont il a toujours rêvé. Devenir Tsar ou faire revenir la RUSSIE au centre du monde, en reconstituant par la force le défunt Empire Soviétique.
C’est qu’il a la suite dans les idées, le Vladimir POUTINE. Depuis le 24 février 2022, il dit ce qu’il va faire et fait

surtout ce qu’il a dit ou ce qu’il veut. Ce type détruit  consciencieusement et méticuleusement, à coup de bombes surannées le pays voisin et quasiment tout ce qui s’y trouve. Et il est encore loin de provoquer la 3è guerre mondiale, rassure-t-on, mais a presque provoqué la faim mondiale à force de faire le siège d’une importante partie du territoire ukrainien pourvoyeuse de ressources alimentaires et minières et de toutes sortes matières utiles et nécessaires à la survie du reste de la planète.

Le Président POUTINE pourrait même obtenir le prix du meilleur humour de la semaine. S’agissant justement du paiement du service de la dette de la RUSSIE. L’homme du Kremlin relève que les sanctions prises par les Occidentaux, pour lui compliquer sa joyeuse vie de guerrier, ont eu tout de même des effets contraires et contradictoires sur l’économie de son pays.  Il n’a pas manqué d’adresser à BIDEN, à l’OTAN et aux autres acolytes de MACRON les bons baisers de Moscou.

«Voyez-vous-mêmes, leur a dit-il, avec la mine satisfaite qu’il affiche depuis plus de cent vingt jours. Comment voulez-vous que la Russie se défasse du service de sa dette ? Nous avons de l’argent, mais grâce à votre génie, il nous est impossible de rembourser. Vos SWIFT, vos comptes fermés et autres barrières financières ont eu pour effet l’impossibilité de voir les Russes assurer le paiement de leur dette»

En voilà une preuve que  des choses,  prenant des couleurs et des apparences peu réjouissantes, peuvent forcer le sourire et même faire  rire…
Florentin CODO

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