Au moins 20 migrants ont péri fin juin dans le désert à la frontière entre la Libye et le Tchad, alors que depuis 2014, le nombre de migrants morts dans le Sahara a dépassé 2.000 personnes, a déclaré vendredi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) basée à Genève. « L’OIM regrette la mort d’au moins 20 migrants dans le désert libyen et appelle de nouveau à prendre des mesures décisives afin de protéger les migrants le long de la frontière entre la Libye et le Tchad« , a affirmé l’OIM.
Selon ses informations, les corps de 20 personnes ont été découverts le 28 juin sur le territoire libyen, à la frontière entre la Libye et le Tchad. Parmi eux se trouveraient 18 ressortissants tchadiens et 2 libyens. Selon les urgences libyennes, toutes ces personnes sont mortes de déshydratation. « Ces pertes de vie que nous voyons en Méditerranée et au sud de la Libye sont inacceptables et on peut les empêcher« , a déclaré l’OIM qui attend que la communauté internationale assure des standards minimums de la protection de la vie des migrants et notamment la possibilité de mener des opérations de sauvetage.
Selon l’OIM, l’itinéraire migratoire à travers le désert libyen est l’un des plus dangereux et mortifère au monde. Selon ses informations, depuis 2014, plus de 2.000 migrants sont décédés dans le Sahara. (Tass)
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