Alors que la crise ukrainienne a engendré le blocage de l’accès des Occidentaux aux fusées russes Soyouz, l’agence spatiale européenne (ESA) s’est tournée vers l’entreprise du richissime homme d’affaire Elon Musk. Selon des confidences qui sont faites par Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA à Reuters, des démarches ont été entreprises non seulement à l’endroit de SpaceX mais également auprès du Japon.
« Je dirais que nous discutons de deux options et demie. La première est SpaceX, c’est clair. Une autre est peut-être le Japon », a-t-il confié avant d’ajouter que le Japon « attend le vol inaugural de sa fusée de nouvelle génération ». Il indique également que l’option relative à un recours à l’Inde n’est pas à écarter. « Je dirais que SpaceX est le plus opérationnel d’entre eux », assure-t-il.
« Un stade préliminaire… »
Sur les échanges en cours avec l’entreprise d’Elon Musk, le patron de l’agence spatiale européenne fait remarquer qu’ils sont toujours à un stade préliminaire et l’option ne serait pas définitive. Rappelons que ces négociations interviennent suite au blocage de l’accès aux Soyouz russes pour les Occidentaux. Notons que la Russie a causé beaucoup de difficultés à l’Europe depuis le début de la crise ukrainienne. Sur le plan énergétique, l’Europe majoritairement dépendante du gaz russe souffre depuis que Moscou a réduit sa quantité habituelle qu’elle fournit.
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