FN Meka: le rappeur virtuel accusé de racisme viré par sa maison de disque

C’est une mauvaise nouvelle pour les fans du rappeur virtuel FN Meka. En effet, ce dernier qui a rencontré un grand succès sur le réseau social Tik Tok, a été licencié par sa maison de disques, Capitol Records, le mercredi 24 août 2022. Pour cause, il est accusé de faire circuler des stéréotypes racistes sur les personnes noires. Ces accusations ont été portées par le groupe d’activistes américains Industry Blackout. D’après ce dernier, le robot a fait usage du mot « N-word » en anglais, dont la prononciation est qualifiée d’injurieuse, insultante et raciste vis-à-vis des membres de la communauté noire. Dans une lettre envoyée à Capital Records, les activistes ont souligné « une insulte directe à la communauté noire et à (sa) culture ».

Il a plus de 10 millions de followers

Industry Blackout a par ailleurs fustigé « un amalgame de stéréotypes grossiers, d’appropriations (culturelles) d’artistes noirs et d’insultes contenues dans les paroles ». Notons que FN Meka est le tout premier artiste virtuel ayant signé pour un grand label. Sur les réseaux sociaux, il cumule à lui seul plus de 10 millions de followers. Pour rappel, le licenciement de FN Meka intervient plus d’un mois après que le guitariste américain Ben Harper ait pris la décision de quitter son pays d’origine, pour s’installer en France. L’artiste âgé de 52 ans avait rendu publique l’information dans une interview accordée au média français Libération, au cours de laquelle il a justifié sa décision par le climat politique américain qui serait devenu trop « toxique ».

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D’après l’annonce qu’il a faite, sa nouvelle destination sera Toulouse, Paris ou Bordeaux. Ben Harper avait par ailleurs indiqué qu’après son dernier concert de ce mois d’août 2022 aux Etats-Unis, il n’y retournera plus. « Je ne peux plus rentrer aux États-Unis. Ce pays revient en arrière, ce n’est plus possible. C’est très déprimant, une tristesse monumentale, je n’aime pas vraiment en parler. La décision de revenir sur le droit à l’avortement est un retour en arrière. Il y a ça, il y a le racisme, il y a les armes… Tout cela est devenu trop toxique pour moi », avait-il martelé.

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