Les forces armées françaises seront confrontées à de graves pénuries d’artillerie à longue portée et de munitions si le pays est directement impliqué dans un « conflit de haute intensité ». C’est ce qu’a fait savoir ce samedi le journal Le Monde, se référant aux résultats de la commission de la défense de l’Assemblée nationale. Le chef d’état-major des armées, le général Thierry Burkhard, a déclaré que « vingt années de conflits asymétriques ont conduit à des arbitrages réduisant certaines capacités« .
Le chef d’état-major de la marine française, l’amiral Pierre Vandier, a souligné que la marine du pays n’avait jamais été aussi petite. Le chef d’état-major de l’armée de l’air, Stéphane Mille, a déclaré que le nombre de chasseurs a été réduit par trois au cours des 30 dernières années. Le chef d’état-major de l’armée de terre, Pierre Schill, a noté qu’il était nécessaire de renforcer la défense aérienne et d’acheter des drones et des armes d’artillerie à longue portée supplémentaires.
Selon le journal, les représentants de l’état-major général reconnaissent l’effet positif de l’adoption récente de nouveau matériel, tels que le véhicule blindé Griffon ou le sous-marin de classe Suffren, mais se disent déçus par le fait qu’il y a peu de matériel et que de nombreux modèles sont déjà obsolètes.
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