Il est désormais persona non grata en République Démocratique du Congo. Mathias Gillmann, le porte-parole de la mission de l’Onu dans le pays doit partir. C’est du moins ce que réclame le gouvernement congolais qui n’a pas apprécié les interventions de ce dernier sur RFI. « Les propos tenus par Mathias Gillmann sur RFI affirmant que la Monusco ne disposait pas de moyens militaires pour faire face au M 23 sont à la base de la tension actuelle. Nous avons demandé amicalement à la Monusco qu’il quitte le pays » indique une source proche du pouvoir.
La Monusco accusée de refuser de combattre les groupes armés
Le départ du fonctionnaire de l’Onu est souhaité dans « le plus bref délai » par Kinshasa. C’est du moins ce qu’indique la correspondance officielle adressée à la patronne de la Monusco (Bintou Keita) par Christophe Lutundula, le ministre congolais des affaires étrangères. Il faut dire qu’en RDC, une frange de la population constituée d’élus locaux et de membres de mouvements pro-démocratie , accuse la Monusco d’éviter les combats avec les groupes armés qui se trouvent dans l’Est du pays. Des manifestants s’en sont récemment pris aux installations de la Monusco.
Il y a eu des morts dans leur rang mais aussi du côté des soldats de cette mission de l’Onu. Rappelons que la Monusco est présente en République Démocratique du Congo depuis 1999. Elle compte quelque 14.000 militaires.
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