Libye: l’Algérie se dit inquiète après les derniers développements

Le président Tebboune (Ryad Kramdi, AFP)

L’Algérie suit avec « extrême inquiétude » le développement de la situation à Tripoli suite à la reprise des affrontements armés depuis vendredi, appelant toutes les parties libyennes à œuvrer à faire cesser les hostilités et à recourir au dialogue, indique un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. Alger souligne l’importance du maintien de l’accord de cessez-le-feu qui se veut un acquis important pour restaurer la sécurité et la stabilité dans ce pays frère, note le texte.

De plus, selon le document, l’Algérie appelle la communauté internationale et toutes les parties extérieures concernées à « œuvrer à mettre fin à l’ingérence dans les affaires libyennes et à adhérer aux efforts de relance du processus de règlement politique pacifique, afin de réaliser la réconciliation nationale et consacrer la souveraineté du peuple libyen, par la tenue d’élections libres et régulières à même de mettre un terme aux divisions et préserver l’unité et la souveraineté de l’État libyen« . Les affrontements à Tripoli ont commencé samedi soir. Le gouvernement basé à Tripoli et dirigé par Abdel Hamid Dbeibah a accusé le premier ministre rival Fathi Bashagha d’avoir menacé de s’emparer de la capitale.

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Le gouvernement Bashagha, à son tour, a déclaré que le gouvernement Dbeibah « s’accrochait au pouvoir » étant illégitime. À l’heure actuelle, les bagarres dans les rues de la capitale ont pris fin. Les négociations entre les parties sur le retrait des formations armées contrôlées par Fathi Bashagha des quartiers ouest de Tripoli sont en cours. Le bilan dressé ce dimanche par le ministère libyen de la Sante: 32 personnes sont mortes, 159 personnes ont reçus des blessures de gravité diverse, 102 victimes se sont fait hospitaliser. (Tass)

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