L’actualité politique au Bénin, ces derniers jours a été marquée par le mariage entre l’Union Progressiste et le Parti du Renouveau Démocratique. Les deux formations politiques sont désormais unies pour faire face aux prochaines joutes électorales. Ousmane Alédji voit cette union d’un bon œil. Il ne pense cependant pas que ce mariage acte la disparition du PRD, ce n’est même pas « une fusion » d’après lui. Il s’agit tout simplement d’une « évolution dans l’histoire politique du Bénin. ..Il faut à un moment donné s’adapter » croit savoir le promoteur culturel. Il trouve aussi que Me Adrien Houngbédji a su saisir cette deuxième chance « qu’a bien voulu lui donner le chef de l’Etat Patrice Talon.
« Une classe politique impudique »
« C’est une volonté politique qui veut que les lois ne soient pas touchées mais que les dynamiques en place s’adaptent au nouvelles lois, aux nouvelles règles du jeu, sinon vous mourez » analyse Ousmane Alédji dans cet entretien accordé à Reporter Bénin Monde. Il salue par ailleurs l’arrivée de Joseph Djogbénou à la tête de l’Union progressiste, non sans louer sa loyauté et sa fidélité à l’égard du chef de l’Etat. A l’en croire dans un pays où on est habitué à « une classe politique impudique », l’ancien président de la Cour constitutionnelle montre qu’il est possible de rester loyal sans changer de bord politique à tout bout de champ.
Un « déplacement de vision, d’énergie «
Il rappelle que « Alternative Citoyenne« , l’ancien mouvement de Joseph Djogbénou a soutenu la candidature de Patrice Talon en 2016 et « depuis ils cheminent ensemble. Il y a comme une succession de fidélité, de loyauté » a déclaré le promoteur culturel. Il faisait notamment référence aux différentes fonctions occupées par Djogbénou avant de prendre les commandes de la Cour constitutionnelle. Sa démission, il le voit comme un « déplacement de vision, d’énergie, un sacre de la loyauté ». « L’avocat, on lui connaît aussi un maître, donc c’est une fidélité, une loyauté qui se poursuit » pense Ousmane Alédji qui n’imagine pas l’avocat quitter la Cour constitutionnelle sans l’onction de Patrice Talon.
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