Désolant spectacle que celui, souvent offert au commissariat du quartier « Guimma » dans le 3ème arrondissement à Parakou, chaque jour de grandes pluies. La cour, les bureaux et les cellules réservées aux personnes gardées à vue, sont envahis par les eaux de pluie. Afin de rendre plus accessibles, ces locaux, les gardés à vue exécutent la corvée, souvent pantalons pliés et manches retroussées. Pendant ce temps, sur les ondes, des radios locales, à la faveur d’émissions interactives, ça grogne et gronde pour déplorer cette situation. L’on se plaint également du cas d’un autre lieu de sécurité sis, au quartier Albarika, rendu difficile d’accès en raison de la dégradation avancée des voies du fait de l’érosion provoquée par les pluies. Fait banal, serait-on tenté de conclure.
Mais pour ces deux cas, il s’agit de lieux de sûreté de l’Etat, des endroits censés incarner la loi dans son entièreté ; et ne devraient souffrir de pareilles négligences. Aux raisons, l’on évoque à tort ou à raison, l’écoulement des eaux pluviales qui emportent sur leur passage, tout le sable, du fait, de l’absence quasi-totale de canaux exécutoires requis. A cela, s’ajoutent, les cas de certains bassins versants bouchés par du sable de ruissellement. De cette accumulation, des personnes de tous les âges tirent leur festin pécuniaire. Puis salut le développement de la filière « sable de ruissellement » rendu très juteux surtout, en ces périodes de vie chère et de manque d’emplois pour les jeunes.
Il n’en faut pas plus, pour que des leaders d’opinion, en fassent leurs choux gras sur les ondes de radios et pointer de ce fait, le doigt accusateur en direction des autorités municipales, l’Etat central et veulent manifester le souhait d’en savoir davantage, sur la seconde phase du programme d’asphaltage dont le lancement se fait encore attendre. Un projet dont l’exécution de la première phase a permis d’améliorer la vie des populations de certaines populations et la construction de voies de contournement et de traversée de la ville de Parakou. En attendant, ce démarrage, les populations déclarent attendre de pieds fermes, les politiciens qui chausseront bientôt leurs godillots pour la campagne électorale, avec leurs lots de promesses non tenues. En tout cas, « la promesse est une dette » dit-on Même si « les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient, l’on s’en tiendra à la citation d’Albert Camus « chacun ment, mais bien mentir est mieux>>.
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