La guerre en Ukraine connait depuis plusieurs mois des rebondissements totalement inattendus. Après un rapport à charge contre le pouvoir de Zelensky, l’ONG Amnesty international faisait face à des violentes critiques depuis quelques jours. La responsable en Ukraine avait même déposé sa démission accusant l’organisme de servir indirectement la cause de Moscou. De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait accusé Amnesty de mettre l’agresseur et l’agressé sur le même pied d’égalité.
Pour la secrétaire générale Agnès Callamard, Amnesty maintient totalement son rapport à charge contre Kiev. L’ONG accuse les soldats d’installer des infrastructures militaires dans des zones habitées, en violation du droit international humanitaire. « Les forces russes et les groupes armés affiliés, tout comme les forces ukrainiennes, aient pris position soit dans des zones d’habitations, soit près d’infrastructures civiles d’où elles ont lancé des opérations militaires sans prendre de mesures pour la protection des civils présents, comme l’exige le droit international humanitaire » pouvait-on lire dans le rapport.
« Nous maintenons pleinement nos conclusions » a affirmé Mme Callamard malgré la polémique. Elle a balayé du revers toutes les accusations affirmant que l’ONG avait mené son travail de la même manière qu’elle avait fait pour d’autres situations dans le passé.
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