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Bénin: Bertin Koovi critique le mariage entre l’UP et le PRD

Le président de l’Alliance Iroko Bertin Koovi reste très actif sur les médias en ligne depuis son retour au pays. Dans un entretien accordé à la Webtv Prime News TV Bénin, il a analysé les mouvements de ralliements et de divorces politiques qu’on observe depuis quelques semaines dans le pays. Pour lui, un « parti politique c’est comme un serpent qui fait sa mue, qui change de peau ». Le Bloc Républicain (par exemple)est « une vieille dame qui fait sa toilette. Il y a ceux qui vont entrer , il y a ceux qui vont partir, parce qu’en réalité, ce que vous devez garder d’un homme politique c’est sa capacité de mobilisation. Ce n’est pas parce que quelqu’un a quitté opportunément un parti pour un autre, qu’il amène d’emblée ceux qui votaient quand il était de ce côté-ci parce que les populations ne sont pas bêtes » croit savoir ce soutien de Patrice Talon.

Il regrette cependant que des élus d’une liste se permettent de quitter celle-ci pour une autre. Tout ceci montre « qu’on a pas encore au Bénin, une pratique saine de la vie politique », constate Bertin Koovi. Mais de toutes les façons, ce ne « sont pas les lois qui régentent les comportements humains » a poursuivi le président de l’Alliance Iroko. Dans la même veine, il a critiqué, le mariage entre le Parti du renouveau démocratique et l’Union progressiste. Pour lui, « la charte des partis politique ne l’accepte pas ».

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« Ils sont les premiers transhumants »

« Je me souviens que le président Patrice Talon a dit qu’il acceptait d’être impopulaire pour assumer le fait qu’il nous donne une charte des partis politiques, qui évite la transhumance. Pourtant ceux qui ont tout fait pour imposer cela par la loi, je veux dire Adrien Houngbédji et Joseph Djogbénou, sont les premiers transhumants aujourd’hui et qui organisent ça » a dénoncé celui qui annonce déjà sa candidature pour la présidentielle de 2026, si Patrice Talon décidait de ne pas se représenter. Inutile de rappeler que Bertin Koovi est favorable à un troisième mandat de l’actuel chef de l’Etat béninois. La constitution béninoise n’autorise pourtant que deux mandats à un chef d’Etat.

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