Les cloches sonneront dans les écoles béninoises ce jour de rentrée scolaire après trois mois de vacances. Mais, cette rentrée ne s’effectuera pas dans les meilleures conditions dans certaines écoles de Parakou. Nombreux sont les parents d’élèves et les enseignants qui se réjouissent de la reprise des classes ce jour. Seulement, il y a à observer le dénuement total dans lequel végète certains établissements scolaires de Parakou, notamment les écoliers de l’enseignement primaire public de Zongo et des élèves du secondaire du même quartier.
Les murs des enceintes de ces écoles se sont effondrés du fait des pluies qui se sont abattues ces dernières semaines compromettant dangereusement la sécurité des occupants. N’importe quel délinquant peut avoir accès facilement à ces lieux de dispensation du savoir. Les enseignants pourraient se sentir également en insécurité. A l’école primaire de Ganou, dans le 3eme arrondissement de Parakou, la clôture de cet établissement est dans un état de vétusté très avancé.
Le Chef de ce quartier a tiré la sonnette d’alarme
Le chef de ce quartier a tiré la sonnette d’alarme sur les ondes d’une radio, pour exprimer son amertume et sa déception pour ce qui apparaît à ces yeux comme un incompréhensible mutisme des autorités locales face aux multiples sollicitations des conseillers de quartiers et du bureau d’association des parents d’élèves, afin de trouver une solution idoine pour cette situation inconfortable qui dure depuis plusieurs années. Une situation qui expose les écoliers à des risques d’accident de circulation du fait de la proximité de l’école avec la route inter État 2. Aussi sollicite-t-il le gouvernement pour sa prompte intervention.
Mais, annonce le chef quartier, une clôture de fortune faite de bois sera érigée du côté de la clôture qui jouxte avec la route inter État, afin de mieux cadrer le déplacement des usagers de l’école. Tant sont nombreuses les plaintes exprimées par les populations de ces localités urbaines ou rurales distillées sur les ondes des radios locales, et relayées sur certains réseaux sociaux. Pour l’exprimer, chacun y va par sa verve. Et les faiseurs d’opinion en font leurs choux gras sur des émissions interactives sur des radios nationales ou de proximité. Le tout alimentant divers lieux de commérages où tout comme des refrains des cantiques, reviennent les plaintes et doléances adressées aux mairies des localités ou à l’Etat central, selon les cas. Et pour d’autres, il s’agit tout simplement de la tenue de certaines promesses électoralistes. Il ne serait autrement, lorsqu’on sait bien qu’il s’agit de réels problèmes qui existent dans un secteur aussi important que celui de l’enseignement de base.
(Fait depuis Parakou)
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