Juan Rémy Quignolot, ancien militaire français qui se disait journaliste avait été arrêté en possession d’armes de guerre en Centrafrique. Accusé d’espionnage, il attendait son procès et avait même décidé de se mettre en grève de la faim. Selon sa soeur, il était prêt à aller «jusqu’au bout» en guise de protestation «contre l’inertie de son propre pays, la violation de ses droits et de la loi centrafricaine». Des déclarations qui avaient été faites il y a deux semaines. Selon les autorités, il a été remis mercredi en liberté provisoire dans l’attente d’un procès.
Une information confirmée par l’Agence France-Presse (AFP) qui cite l’ambassadeur de France à Bangui Jean-Marc Grosgurin. « M. Quignolot, affaibli par une grève de la faim depuis quinze jours, a été relâché en liberté provisoire sous caution judiciaire cet après-midi« . Plus tôt, la radio Ndeke Luka avait annoncé que la 2e session criminelle de la Cour d’appel démarrerait le 24 octobre rappelle Tass.
Pour rappel, il avait été interpellé le 10 mai 2021 à Bangui, puis accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, complot et espionnage.La photo de son arrestation avait été diffusée sur les réseaux sociaux. Les mains liées dans le dos, il avait à ses pieds un important arsenal de guerre. Il aurait en sa possession «une énorme quantité d’armes de guerre».
Répondre à Tchité Annuler la réponse