Ils étaient à l’avant-garde des protestations contre le 3ème mandat d’Alpha Condé, l’ancien président guinéen. Les membres du Front national de défense de la constitution (FNDC) sont aujourd’hui opposés à la manière dont celui qui l’a déposé en l’occurrence Mamady Doumbouya, gère la transition. Inutile de rappeler que cette coalition a déjà été dissoute par le gouvernement guinéen. Seulement le FNDC, auteur des manifestations des 28 et 29 juillet 2022, bien que non autorisées , fait toujours parler de lui. Il a porté plainte contre Mamady Doumbouya en France la semaine dernière.
« Homicides volontaires » et « complicité de tortures »
Arguant du fait que le président de la transition guinéenne est aussi de nationalité française, cette coalition l’a traîné devant un tribunal de Paris pour « homicides volontaires » et « complicité de tortures ». C’est du moins ce qu’on peut lire dans la plainte déposée le jeudi 08 septembre dernier dans la capitale française. Il faut dire que lors des manifestations non autorisées organisées par le FNDC en juillet dernier, il y aurait eu 5 morts. C’est du moins ce qu’affirme Africa News.
Dans la plainte , la coalition dénonce des exactions imputables aux autorités de la transition. Elle trouve aussi que le gouvernement fait une « gestion unilatérale de la transition ». Le FNDC espère avoir gain de cause puisqu’il estime qu’en Guinée, la justice n’est pas indépendante au point tenir un procès crédible. Rappelons que cette coalition dissoute en août dernier par les autorités guinéennes est constituée de membres de la société civile, de syndicats et de partis politiques.
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