Le mois dernier, la résidence de l’ancien président américain Donald Trump à Mar-a-Lago en Floride, avait été perquisitionnée par le FBI. Selon le Washington Post, la police fédérale américaine était à la recherche de documents classifiés qui concerneraient les armes nucléaires. Elle y a notamment saisi des documents classifiés. Comme on pouvait s’y attendre, cette descente inopinée du FBI au domicile de l’homme d’affaires a fortement déplu à ce dernier qui n’a pas manqué d’user de sa verve habituelle pour dénoncer cet état de chose sur sa plateforme Truth Social. Invitée hier mercredi 07 septembre de l’émission « The View » de la chaîne américaine ABC, Hillary Clinton, candidate malheureuse de la présidentielle de 2016, face au milliardaire républicain, a clairement fait savoir qu’aucun citoyen n’était au-dessus de la loi.
« J’ai été assez mal jugée. Je ne vais pas juger quelqu’un d’autre «
Cependant, elle invite les américains à ne pas faire des déductions trop hâtives qui pourraient les amener à réclamer l’inculpation de l’ancien patron de la Maison Blanche. « J’ai été assez mal jugée. Je ne vais pas juger quelqu’un d’autre, et donc je pense que la clé ce sont les faits et les preuves, ce que le FBI et la communauté du renseignement apprennent sur ces documents, comment ils se sont retrouvés là-bas. , qui d’autre les a vus », a déclaré Hillary Clinton. Elle pense que l’enquête doit être menée en considérant que personne n’est au-dessus de la loi et en accordant toute sa place au droit qui est la norme dans une démocratie.
« Il y avait des informations secrètes vraiment importantes qui sont essentielles à la défense et à la sécurité de notre pays »
Il faut dire que selon la liste des inventaires dévoilée par un juge fédéral le vendredi dernier, les agents du FBI ont rassemblé plus de 11.000 documents ou photographies sans marquage de classification, décrits comme propriété du gouvernement américain. Des centaines de documents récupérés lors de la perquisition ont été considérés comme des documents confidentiels, secrets et top-secrets, ainsi que plus de 40 dossiers vides portant soit des bannières « CLASSIFIÉS », soit la mention « Retour au secrétaire d’état-major/auxiliaire militaire ». Hillary Clinton n’a pas caché son inquiétude. Pour elle, ces documents saisis à Mar-a-Lago « devraient être pris très au sérieux ».
« Cela devrait concerner tous les Américains, car ces documents et les dossiers vides tels qu’ils étaient marqués suggèrent qu’il y avait des informations secrètes vraiment importantes qui sont essentielles à la défense et à la sécurité de notre pays », a-t-elle déclaré. L’ex-candidate à la présidentielle de 2016, qui a notamment été Secrétaire d’Etat sous l’administration Obama, dit savoir de quoi elle parle; puisque les documents classifiés se transmettaient en toute sécurité du temps où elle occupait ces hautes fonctions dans l’administration Obama.
« Il avait une mallette verrouillée à son poignet «
« Un courrier militaire viendrait dans mon bureau. Ce serait une urgence. Il n’y aurait pas le temps d’aller à la Maison Blanche et d’avoir une réunion d’urgence dans un SCIF ‘( installation sécurisée approuvée par le gouvernement américain où des informations sensibles peuvent être consultées par des représentants du gouvernement).Habituellement, un homme – c’était toujours un homme, je me souviens – entrait, il avait une mallette verrouillée à son poignet. Il venait dans mon bureau et il disait: » Vous devez regarder cela immédiatement, secrétaire. Il déverrouillait la mallette ; il restait là ; il me donnait ce document qui contenait des informations vraiment délicates et secrètes sur quelque chose d’important. Je le lisais, puis je signais Il revenait dans la boîte verrouillée attachée à son poignet et l’homme s’en allait. » a expliqué Hillary Clinton. Elle dit ne pas comprendre comment Donald Trump a été autorisé à emmener de tels documents dans sa résidence privée.
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