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La chinoise Aisha Huang poursuivie au Ghana pour exploitation illicite de minerais

Au Ghana, l’actualité est fortement dominée par le procès de la chinoise connue sous le nom d’Aisha Huang et qui est accusée d’exploitation minière illégale. En effet, selon les informations rapportées par les médias, il y a cinq ans, la femme d’affaires avait été poursuivie pour les mêmes faits d’exploitation illicite de minerais et de ressources. Elle aurait exploité de manière illégale de l’or et du bois dans la région d’Ashanti.

L’opinion publique ghanéenne garde également en tête le flou qui entoure sa sortie du pays à l’issue des premières poursuites qui ont été engagées contre la ressortissante chinoise. Alors que les autorités gouvernementales ghanéennes indiquent qu’elle a été rapatriée ou expulsée, la justice quant à elle évoque plutôt une fuite. Le président ghanéen a lui-même contribué à entretenir la confusion dans cette affaire en déclarant devant la presse qu’il n’était pas à même de déclarer si la Chinoise avait été expulsée ou rapatriée.

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Elle s’effondre au tribunal

Au cours de sa récente comparution devant la justice ghanéenne pour le même dossier, la femme d’affaires s’est effondrée devant le tribunat et a dû être évacuée d’urgence à la clinique de la Haute Cour pour des soins médicaux. Elle comparaissait devant la justice ghanéenne ce mercredi aux côtés de trois autres personnes. Elle est accusée de trois chefs d’accusation d’implication dans des opérations minières à petite échelle, contrairement à l’article 99 (1) de la loi de 2006 sur les minéraux et l’exploitation minière (loi 703). Son retour au Ghana pour les mêmes activités illicites suscitent beaucoup de commentaires au sein de l’opinion publique. Pour certains, elle bénéficierait d’un soutien des autorités ghanéennes.

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