Plusieurs semaines se sont écoulées depuis l’arrestation des 49 militaires ivoiriens au Mali, considérés par le pouvoir Goïta comme des mercenaires. Récemment, trois d’entre eux ont été libérés par les autorités maliennes. Selon les informations de plusieurs sources et confirmées par la diplomatie malienne, il s’agit précisément de trois femmes faisant partie du contingent de soldats ivoiriens interpellés le 10 juillet dernier. D’après les autorités du pays, elles ont été libérées ce samedi 3 septembre 2022, pour « raisons humanitaires ». « Le Mali a libéré les trois femmes du contingent de 49 militaires ivoiriens » a annoncé le ministère malien des Affaires étrangères, sans toutefois donner davantage de détails sur la condition des soldates libérées.
Ils avaient été inculpés pour « tentative d’atteinte à la sûreté »
Notons que la libération de ces dernières intervient plusieurs semaines après que la justice malienne ait décidé d’inculper les 49 soldats ivoiriens pour « tentative d’atteinte à la sûreté ». Le pouvoir ivoirien assure que ces soldats étaient en mission pour l’ONU, dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et exige leur libération. Il se peut que « ce retour judiciaire en force dans le dossier » soit le résultat de problèmes dans la négociation entre le Mali et la Côte d’Ivoire pour obtenir la libération de ces soldats selon l’AFP. Cependant, les raisons avancées par Abidjan avaient été rejetées par les Nations unies.
« Aucune troupe n’a été déployée sous cette convention »
Selon les dires du porte-parole des Nations unies Farhan Faq, « les troupes ivoiriennes n’appartiennent pas aux forces de la Minusma. Une requête de la Côte d’Ivoire, pour déployer des éléments nationaux de soutien a été approuvée en 2019. Cependant, aucune troupe n’a été déployée sous cette convention depuis ce moment-là ». Suite à la déclaration de l’ONU, les autorités maliennes avaient pris, au cours du mois de juillet, une nouvelle mesure. Cette dernière, à effet immédiat consiste en la suspension de « toutes les rotations des contingents militaires et policiers de la Minusma, y compris celles déjà programmées ou annoncées ».
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