Le secteur aérien sous la coupole de l’’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) a été paralysé la semaine dernière par un mouvement de grève des travailleurs. Les syndicats des contrôleurs aériens de l’Ascena réunis au sein de l’Union des syndicats des Contrôleurs aériens (USYCAA) ont mis à exécution leur préavis de grève de 48 heures le vendredi 23 septembre 2022 dans la majorité des Etats africains membres de l’agence et dont le Bénin fait partie. Mais cette grève déclenchée par les contrôleurs aériens le vendredi 23 septembre 2022 a été suspendue in extremis le samedi 24 septembre 2022 pour les dix prochains jours.
Pour éviter donc qu’il y ait à nouveau de telles perturbations surtout à l’aéroport international Cardinal « Bernardin Gantin » de Cotonou dans les prochains jours, le gouvernement du Bénin, réuni ce mercredi 28 septembre 2022 en conseil des ministres sous la présidence du Président Patrice Talon, a pris d’importantes décisions. Il a transmis à l’Assemblée nationale, pour étude et vote, du projet de loi modifiant et complétant la loi n°2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice du droit de grève en République du Bénin, telle que modifiée et complétée par la loi n° 2018-34 du 05 octobre 2018.
Cette modification de la loi, selon le gouvernement, est souhaitée en raison du contexte sécuritaire de plus en plus exigeant où la défense du territoire national et l’exercice des fonctions régaliennes de l’Etat commandent que certains secteurs d’activités soient en permanence mobilisés. C’est donc dans ce cadre que les dispositions dudit projet de loi « visent à s’appliquer au secteur des transports aérien et maritime ainsi qu’à celui des hydrocarbures ».
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