Ukraine: Poutine avertit Macron lors d’un appel

La centrale nucléaire de Zaporijie, continue d’être au cœur des discussions entre les autorités européennes. Le sujet a été récemment abordé par le président russe Vladimir Poutine lors d’un entretien téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron. Ce dimanche 11 septembre 2022, le chef de l’Etat russe a attiré l’attention de ce dernier sur les bombardements qui ont lieu dans la centrale. En effet, ces derniers qui ont lieu depuis plusieurs semaines lui font craindre de graves catastrophes. Selon un communiqué du Kremlin, Vladimir Poutine a fait comprendre au locataire de l’Elysée que les « attaques régulières ukrainiennes contre les sites de la centrale de Zaporijjia, y compris le dépôt des déchets radioactifs, ce qui pourrait aboutir à des conséquences catastrophiques ».

« Faire pression sur les autorités de Kiev »

Toujours selon le Kremlin, Vladimir Poutine a par ailleurs confié avoir pris des dispositions afin que la centrale soit sécurisée. Aussi, a-t-il mis l’accent sur « la nécessité de faire pression sur les autorités de Kiev pour que les bombardements visant la centrale s’arrêtent immédiatement ». Notons que l’entretien entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron intervient après que l’ancien président français François Hollande ait accusé son successeur d’avoir été indulgent avec le chef de l’Etat russe. Dans une interview accordée sur le plateau de France Inter. L’ex-président avait estimé que son successeur n’a pas eu la bonne attitude face au conflit ukrainien qui couvait sous la cendre.

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D’après lui, il a été indulgent, envers Vladimir Poutine. Emmanuel Macron « est à l’image d’une partie de la classe politique française qui a toujours eu pour Vladimir Poutine, et non pour la Russie, un certain nombre d’indulgences » a-t-il déclaré en parlant de son livre Bouleversements, pour comprendre la nouvelle donne mondiale, aux éditions Stock. Il pense aussi que l’actuel locataire de l’Elysée a été amené à constater « notamment avant la guerre, que l’art du mensonge était pratiqué mais avec un brio exceptionnel par Vladimir Poutine ». Pour Hollande, il ne serait donc pas juste de croire qu’en réalité c’est « de notre faute » ce qui arrive, « qu’on aurait pas suffisamment dialogué avec Poutine, qu’on l’aurait encerclé, qu’on l’aurait même agressé »

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