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Un ex-oligarque russe prêt à négocier pour lever les sanctions selon le Financial Time

L’homme d’affaires russe Mikhaïl Fridman a proposé de transférer une partie de sa fortune à la restauration de l’Ukraine en échange de la levée des sanctions qui lui étaient imposées. Selon le journal Financial Times (FT), l’homme d’affaires en aurait discuté avec Christina Quinn, qui jusqu’au milieu de cette année était chargée d’affaires américaine en Ukraine. La publication souligne que M. Fridman lui-même a démenti qu’il aurait fait de telles propositions. Il a nié avoir parlé à Mme Quinn pour tenter d’assouplir les sanctions personnelles. Le département d’État américain, à son tour, a refusé de donner des commentaires. Cependant, selon les sources du journal, une conversation avec l’ancienne chef de la mission diplomatique américaine à Kiev a eu lieu. Mikhaïl Friedman n’est pas sous sanctions aux États-Unis, mais ses avoirs dans l’UE et au Royaume-Uni, où il vit, ont été gelés après le lancement de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine.

Selon le FT, plusieurs entrepreneurs russes figurant sur la liste des sanctions ont déjà approché les autorités de Kiev avec des offres d’aide financière en échange de la levée des sanctions. Cependant, le journal souligne que le président ukrainien Zelensky et son entourage ne sont pas pressés de se mettre d’accord. Une source anonyme proche de Zelensky a déclaré aux auteurs de l’article que dans le cas de Fridman, cela ne serait possible que s’il condamnait fermement les actions de la Russie et de ses dirigeants et renonçait à la citoyenneté russe. L’article note également que, selon les données de la Cour européenne de Luxembourg, 21 entrepreneurs russes tentent déjà de contester les sanctions qui leur avait été imposées.

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Les litiges contre les autorités européennes risquent de s’éterniser pendant des années et de devenir extrêmement difficiles, mais le FT souligne que dans un certain nombre de cas, les sanctions de l’UE étaient fondées sur des preuves factuelles très faibles, notamment des articles de journaux et publications sur les réseaux sociaux. Dans le même temps, les responsables européens tentent d’argumenter les décisions prises à la hâte par des faits supplémentaires postérieurs, notamment en pointant des cas de paiement d’impôts en Russie, dans la supposition que cela financerait l’armée russe. En réponse, l’un des Russes qui poursuit actuellement Bruxelles en justice a déclaré au FT que, selon cette logique, l’UE devrait « s’imposer des sanctions à soi-même » car elle aidait beaucoup plus l’économie russe en continuant à acheter de l’énergie russe. (Tass)

2 réponses

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Qui est fou ? Comme disent les ivoiriens…

    Et que cet oligarque se barre de Russie dare dare. Il risque d’être « suicidé » ou empoisonné.
    Le Pouvoir de POUTINE fonctionne comme la mafia

    \\\\ ///
    (@_@)

  2. Avatar de Anonyme
    Anonyme

    Qu’il intervienne auprès de Poutine de déguerpir de Ukraine avec sa quincaillerie militaire hors des frontières avant l’invasion sauvage y incluse La Crimée.

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