9 ans de réclusion assorti d’un traitement médical. C’est du moins la sentence qui a été prononcée ce lundi par le tribunal contre une femme d’origine suisse et souffrant de problèmes mentaux. Elle est également connue pour son profil d’ancienne fille de joie ayant exercé dans la clandestinité entre 2017 et 2020. La mise en cause dont l’identité n’a pas été rendue publique a tenté d’égorger deux femmes. La situation s’est produite dans un magasin à Lugano le 24 novembre 2020.
« Tentatives répétées d’assassinat »
La femme aurait commis son acte au nom du groupe djihadiste État islamique (EI). Le procès a eu lieu au cours de la semaine du 29 août au tribunal pénal fédéral à Bellinzone. Elle était poursuivie pour « tentatives répétées d’assassinat ». L’une des victimes qui s’est constituée partie civile exige un dédommagement 440 000 francs suisses soit l’équivalent de 450 000 euros. Au cours de procès, la procureure, Elisabetta Tizzoni avait requis 14 ans de prison.
Son état mental en cause…
Elle avait également émis le souhait que la peine soit suspendue le temps que l’accusée suive un traitement médical dans un « pénitencier fermé ». Le conseil de la mise en cause pour sa part s’est basé sur l’état mental de la mise en cause pour demander que sa cliente soit acquittée. A en croire les explications de son avocat Daniele Iuliucci, la mise en cause « doit être considérée comme incapable de discernement pour des infractions à caractère politico-idéologique ». Selon l’acte d’accusation, la femme aurait commis son acte avec « préméditation et de manière planifiée ».
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