Autrefois, laissée en hibernation, l’érection de statues ou de monuments dans les grandes villes du Bénin reprend tout son sens avec le régime de la rupture. Cotonou et Parakou posent en grand format. Villes à statut particulier, elles ont été cette année célébrées. La première, à la faveur de la célébration des 62 anniversaires de l’indépendance du Bénin. Pompeusement, organisée cette fête a permis au chef de l’Etat Patrice Talon de ressusciter quelques mémoires immortelles notamment les braves amazones et de Bio Guerra.
De même, le palais de la présidence de la République a été démystifié, pendant plusieurs jours et semaines avec l’exposition grand public des objets historiques du royaume du Danhomè revenu au bercail. A sa manière, Parakou, ville à statut particulier a vu célébrer le 1er avril dernier, la mémoire d’une icône de la lutte estudiantine du septentrion. A chaque localité du Bénin, son histoire, son héros à célébrer. Abomey avec celui de Béhanzin, Toffa sous le régime révolutionnaire, à Porto- Novo sous le régime de l’ancien président Nicéphore Soglo et Kaba à Natitingou en sont des cas de figures. A quelle ville le tour prochain ?
Laisser un commentaire