Selon les informations rapportées par RFI, le nouveau commandant de la force Barkhane était au Bénin la semaine dernière. Il a séjourné deux jours dans le pays. Le Général Bruno Baratz est venu expliquer aux autorités béninoises la nouvelle philosophie de la France en matière de coopération militaire avec les pays de la sous-région ouest-africaine touchés par le terrorisme. Et cette nouvelle philosophie est claire: la France et son armée ne veulent plus être sur la ligne de front dans la lutte contre ce fléau selon RFI. Elle a opté pour la formation des militaires de ces pays, à l’appui aérien, et aux renseignements. Même ces options ne trouvent pas grâce aux yeux de Kemi Seba.
« Pour les pays africains, ils ne veulent jamais donner à la fois des armes… »
Pour l’activiste panafricaniste, quand le gouvernement français veut vraiment aider un pays, il lui livre des armes pour combattre le terrorisme. « Quand vous voulez aider un pays, vous livrez des armes à ce pays, vous financez allègrement ce pays. L’Ukraine, la manière dont ils combattent la Russie, c’est parce qu’ils ont toutes les armes de l’occident. Ils ont toutes les armes, que ce soit de la France, des pays occidentaux, de manière générale, c’est de ça dont il s’agit. Pour les pays africains, ils ne veulent jamais donner à la fois des armes, (et) des financements suffisants pour pouvoir lutter contre l’hydre terroriste’ » a condamné le président de l’Ong Urgences panafricanistes. Il déconseille au président Patrice Talon de collaborer avec la France et Barkhane dans la lutte contre la menace terroriste au Bénin.
Pour lui, « l’heure n’est plus à la soumission, mais à la résurrection africaine, à la révolution panafricaine« . Inutile de rappeler que Kemi Seba est contre la présence militaire française en Afrique. Son Ong a longtemps décrié l’opération Barkhane au Mali et dans d’autres pays de la sous-région. A cause de ses combats contre ce qu’il appelle « l’oligarchie française », il a été plusieurs fois arrêté puis expulsé des pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire et la Guinée.
Laisser un commentaire