L’Etat d’Oyo au Nigéria a été le théâtre de plusieurs enlèvements le samedi 08 octobre 2022. Au nombre de 4 au total, les infortunés travaillaient dans une ferme de la localité d’Iseyin-Ipapo. Parmi ceux-ci, se trouvent trois ressortissants béninois. Pour l’instant, les autorités béninoises, n’ont pas commenté ce kidnapping, mais du côté de l’Etat d’Oyo, les dispositions sont prises pour retrouver les personnes enlevées dont une femme, selon un média local. L’Etat d’Oyo a déployé les moyens nécessaires pour localiser les victimes et les soustraire du joug de leurs ravisseurs. Du personnel a même été envoyé par le gouvernement de cet Etat nigérian pour renforcer l’équipe de recherche selon un communiqué de Dr Vasius Oratobosson, commissaire à l’information, à la culture, et au tourisme.
Les ravisseurs réclameraient de 20 millions de nairas
“L’équipe militaire devrait se joindre à l’opération qui est prévue non seulement pour secourir les victimes, mais également pour s’assurer que des mesures appropriées sont prises contre les auteurs”, renseigne par ailleurs le communiqué selon le site internet de l’ortb. Les personnes kidnappées sont des ouvriers agricoles. Le gouvernement de l’État d’Oyo s’est engagé à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le retour en toute sécurité de quatre agriculteurs enlevés par des hommes armés samedi. Pendant ce temps, les hommes armés présumés qui ont enlevé les quatre agriculteurs auraient contacté les familles des victimes pour exiger une rançon de 20 millions de nairas selon le site nigérian Leadership.
D’après la même source, l’équipe de recherche dirigée par l’armée avait localisé dimanche la cachette des ravisseurs. Depuis, les criminels se sont déplacés dans la forêt en direction de Kajola, une zone du gouvernement local dans l’Etat d’Oyo. Au Nigéria, les kidnappings ne sont pas rares. Les malfaiteurs n’hésitent pas à enlever des membres de familles fortunées pour réclamer ensuite des rançons. Le Bénin étant un pays frontalier au Nigéria, plusieurs ressortissants béninois s’y rendent pour travailler ou faire du commerce.
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