Depuis le lancement de l’offensive en Ukraine par le président russe Vladimir Poutine, l’exportation des céréales ukrainiennes avaient été bloquée. Même si Moscou et Kiev se sont entendus pour exporter ces denrées, des difficultés semblent encore subsister. En effet, hier vendredi 21 octobre 2022, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de retarder de façon délibérée, le passage des navires qui transportent les céréales ukrainiennes, pour un approvisionnement en Asie et en Afrique. D’après lui les pays comme ceux du Maghreb, le Liban, l’Irak, l’Indonésie, le Bangladesh, l’Egypte ou encore la Chine figurent au nombre des pays affectés par ce retard qui touche près de « trois tonnes d’aliments ».
« Une file d’attente artificielle »
« Plus de 150 navires sont dans une file d’attente pour remplir les obligations contractuelles d’approvisionnement de nos produits agricoles. Il s’agit d’une file d’attente artificielle, apparue uniquement parce que la Russie retarde délibérément le passage des navires » a fait savoir Volodymyr Zelensky dans une vidéo. Notons que la Russie et l’Ukraine s’étaient mis d’accord en juillet dernier pour reprendre les exportations de céréales ukrainiennes, sous le parrainage des Nations unies. Pour mémoire, le navire Razoni battant pavillon sierra-léonais, qui avait été le premier à quitter l’Ukraine avec des céréales dans le cadre d’un « accord alimentaire », était arrivé à Istanbul le 2 août.
L’information avait été donnée par le ministère turc de la Défense. Cela avait réjoui le secrétaire général de l’ONU António Guterres, qui avait salué le départ du premier navire transportant des céréales depuis Odessa, en Ukraine. « Le secrétaire général salue le départ du Razoni, premier navire marchand à quitter le port ukrainien d’Odessa depuis le 26 février 2022. Le navire transportant 26.527 tonnes de maïs se dirige vers le port de Tripoli, au Liban, il est le premier navire dans le cadre de l’initiative sur les céréales signée à Istanbul le 22 juillet. Veiller à ce que les céréales et les produits alimentaires disponibles puissent être transportées vers les marchés mondiaux est un impératif humanitaire » avait indiqué un communiqué.
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