Le châtiment corporel, longtemps combattu, continue de résister notamment dans le secteur de l’enseignement au Bénin. Cette fois-ci, il s’agit d’un enseignant en service à l’Ecole primaire publique de Oubarou dans l’arrondissement de Goro situé à environ 15 kilomètres du centre-ville de Tchaourou. En effet, l’aspirant au métier d’enseignant, en situation de classe, a choisi corriger son écolier par des coups de fouet sur les f3sses.
Malheureusement, les coups portés à l’enfant l’ont blessé. Une fois informés, les parents de la victime ont mené des démarches pour porter l’affaire au ministère de tutelle. Ainsi, le ministère aurait donné des instructions au chef de la région Pédagogique N°48 de la circonscription scolaire de Tchaourou aux fins de demander à ce dernier de se présenter au commissariat. Une fois au centre de la police centrale de Tchaourou, il a été gardé à vue et se sera présenté au procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Première Classe de Parakou pour répondre de ses actes.
Il est à noter que plusieurs ONG qui œuvrent pour l’élimination des châtiments corporels en milieu scolaire se sont saisies de l’affaire. Selon les indiscrétions, ces organisations n’entendent pas démordre. En défenseur des AME, le Secrétaire Général de Sed-Synearep Borgou, Prince Gutenberg Djigbé a adressé un message de solidarité à l’endroit de leur collègue. Il n’a pas occulté le rappel à l’ordre des enseignants qui, malgré les interdits, continuent de s’adonner à ses actes qui dégradent l’image de la corporation.
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